Par quels signes était-il parvenu à comprendre l’origine divine de son âme ? Par l’irrésistible tendance de l’âme à l’unité, elle qui vivait pourtant dans le monde de la multiplicité ; par sa notion d’un bonheur nécessaire, possible seulement dans un Autre absolu, immobile, invisible, éternel, elle qui vivait dans le relatif, le changeant, le visible, le mortel ; par sa vocation pour toutes les excellences (Vérité, Bonté, Beauté), attributs divins vers lesquels l’âme tend comme vers son atmosphère naturelle ou sa patrie d’origine.