La création du collectif Les déferlantes en mai 2007 a émergé à la suite de nombreuses discussions sur des questions, notamment liées à la catégorie "femmes", et des questions pratiques, comme le militantisme, et sur la difficile articulation des deux types de questions. Cette initiative étudiante est issue des nombreux débats qui ont eu lieu dans un cours offert par l'Institut de recherches et d'études féministes (IREF) de l'Université du Québec à Montréal (UQAM). En effet, la majorité des membres du collectif Les Déferlantes, qui a organisé le colloque Féminisme(s) en mouvement et qui signe l'ouvrage Remous, ressacs et dérivations autour de la troisième vague féministe, se sont rencontrées à l'occasion de l'Atelier synthèse en études féministes, offert à la session d'hiver 2007 et encadré par la professeure Maria Nengeh Mensah. Ce séminaire a été pour le collectif l'occasion de penser les études et les pratiques féministes, et de peser les enjeux du féminisme contemporain - dont le concept controversé de troisiéme vague. De là est venue l'idée de créer une tribune qui permettrait aux étudiantes de prendre la parole à l'intérieur de l'institution universitaire, de faire entendre leurs idées, de présenter leurs travaux, de partager leurs savoirs pratiques et d'exposer leurs créations. Les Déferlantes voulaient partager leur expérience du féminisme et échanger sur différentes proccupations, et offrir la chance à d'autres jeunes féministes de présenter des travaux de recherche de pointe. En tant que groupe d'étudiantes poursuivant des études supérieures, elles espéraient pouvoir apporter leur propre contribution aux débats qui entourent les études de genres et le féminisme au Québec. Ce colloque et cet ouvrage visaient à créer un lieu de débats et d'échanges sur ce qui anime les études féministes aujourd'hui, selon des trajectoires diverses qui abordent, de manière directe ou indirecte, des questions liées à l'identité sexuelle/sexuée/genre.
Les Déferlantes est un collectif féministe composé de Mercédès Baillargeon, Lucie Bloduc, Élyse Bourassa-Girard, Geneviève Lafleur, Marie-Ève Manseau-Young et Amélie Tremblay qui a voulu créer un espace de parole et de réflexion sur la troisième vague.