Alors qu’elle descendait de l’estrade, j’ai pensé : c’est ça le courage. Ce n’est pas seulement survivre au cauchemar, c’est en faire quelque chose après. C’est être assez forte pour en parler à d’autres personnes. C’est essayer de s’organiser pour changer les choses.
Et soudain, mon propre silence m’a rendu malade à un tel point qu’il me fallait absolument prendre la parole moi aussi.