AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Liam Sharp (34)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Hal Jordan - Green Lantern, tome 1 : Shérif d..

J’ai beaucoup apprécié l’orientation choisie par Grant Morrison et Liam Sharp.



Pour cette mini-série en douze épisodes, ils ont décidé de revenir à l’idée initiale des Green Lantern. Ce sont avant tout des flics de l’espace.

Du coup, ils apportent une atmosphère de polar noir très bien adaptée. Bien que la menace cosmique soit toujours présente, ce sont finalement des malfrats et des organisations criminelles que cherchent à combattre ces poulets verts. On a droit à des scènes d’interrogatoire bon flic / méchant flic (sauf que les malfrats ont des têtes d’arachnides ou autres tout aussi affriolantes) et à des tactiques d’infiltration.

Hal Jordan est excellent en flic non pas déprimé mais bien blasé. Il en a tellement vu dans sa vie que plus rien ne le surprend ou ne l’effraie. Pourtant il y a du lourd en face.



Je ne connaissais pas Liam Sharp au dessin, et je le trouve splendide, franchement baroque (il y en surcharge de détails) et organique plus que métallique. Et bien sûr, assez noir, pour l’atmosphère.



Une bien chouette découverte. Vivement le tome 2.

Commenter  J’apprécie          330
Hal Jordan - Green Lantern, tome 2 : Les sa..

Hé bé, Grant Morrison et Liam Sharp en font voir de toutes les couleurs à leur Hal Jordan, lui qui n’aime que le vert.



C’est plutôt humoristique, voire loufoque en fil rouge. Sinon on touche à tout.

On a un conte écrit d’une prose sonnant médiéval, avec dame en détresse et grand vilain ténébreux méchant. On a une équipe de Green Lantern issus de divers univers parallèles ; dans l’un le Lantern est Batman, dans un autre c’est un pur hippie. On a une espèce d’anti-multivers avec des personnages allongés (je veux dire, étirés vers le haut et tout minces) qui parlent un charabia. On a une collaboration entre les deux potes Verts : Lantern et Arrow, qui fonctionne super bien même s’ils jouent dans des cours différentes en général.

On a des Green Lantern qui jouent les flics en demandant aux civils d’une ligue de super héros de s’éloigner s’il-vous-plaît, c’est dangereux par ici.

Et au final, on a une situation pas du tout contrôlée par ces flics qui en prennent plein la gueule. L’ennemi, Blackstar, semble avoir tout prévu. Il use, érode la volonté de fer de Hal.

Bref ça sent mauvais.



Et au milieu, un annual familial très amusant où la famille de Hal règle ses comptes au milieu d’êtres faits d’électricité tout abasourdis.



Je me suis bien amusé. Les auteurs aussi.

Commenter  J’apprécie          290
Wonder Woman Rebirth, tome 4

Une fin d’arc magnifique qui tient toutes ses promesses.



Les fils du passé et du présent se rapprochent et s’unissent pour reformer la toile complète. La vérité – du moins celle de ce reboot Rebirth, dernier en date, qui vient rabaisser les événements du reboot précédent à un statut de mensonge – est enfin révélée. Elle a un lien avec le sort que l’Olympe a réservé au dieu Arès, avec la quête cruelle de ses fils Phobos et Deimos et avec le véritable rôle des Amazones. Ironiquement, c’est par un message très christique que Wonder Woman parvient à dénouer la situation fomentée par les fils d’Arès.

La « méchante » femme d’affaire Veronica Cale ne parvient que partiellement à se sortir de la tragédie qui la taraude depuis des années. Cela n’améliore guère son caractère. Wonder Woman elle-même ne s’en sort pas sans déceptions. Mais elle se rapproche de Steve Trevor (plus près on peut pas 😊).



Seule déception, ce changement permanent de dessinateur qui entraine trop de contraste d’un épisode à l’autre. La nouvelle, Mirka Andolfo, a un trait trop « dessin animé » à mon goût. C’est le jour et la nuit avec Liam Sharp. Je préfère encore Bilquis Evely. On revoit aussi Nicola Scott qui raconte la première rencontre de l’Amazone avec Superman et Batman ; avec deux hommes plutôt intimidés devant cette dame qui tout de suite dirige les débats.



Je ne sais pas si je continuerai la série, mais je suis bien content de m’être laissé tenter en tout cas.

Commenter  J’apprécie          290
Wonder Woman Rebirth, tome 2

Étonnant enchainement des épisodes dans cette série.

Les épisodes à numéro pair retracent le reboot de la naissance de la super-héroïne ; ceux à numéro impair ont lieu plusieurs années plus tard, une époque que l’on pourrait nommer « maintenant ». Les éditions Urban comics ont décidé de regrouper les numéros pairs dans le tome 1 de Wonder Woman Rebirth, et les autres dans le tome 2 (pour la suite je ne sais pas encore).



Ce tome 2 place donc l’action « maintenant ». De l’eau a coulé sous les ponts. Wonder Woman est devenue un pilier de la Ligue de Justice et son amie Barbara Ann Minerva – la seule personne qui savait communiquer avec elle dans le monde des hommes – est devenue sa pire ennemie Cheetah.

Diana ne comprend plus. Ses souvenirs ne semblent pas coller avec la réalité. Vérité, mensonges, tout est ambigu et l’Amazone essaie de dénouer le sac de nœud. Le scénariste Greg Rucka utilise cette approche pour justifier le « rebirth » de l’héroïne, ses souvenirs datant du reboot précédent se révélant illusion et mensonge.



Les épisodes pairs et impairs n’emploient pas le même dessinateur – on a vraiment deux séries en une. Ici c’est Liam Sharp qui est à la manœuvre ; un dessin typé peinture statique, efficace pour les postures mais manquant de dynamique pour les scènes d’action. Le physique plus basané proposé par Nicola Scott disparaît et on retrouve l’amazone que l’on connaît. Sa psychologie, son empathie, reste invariantes cependant. Wonder Woman reste une héroïne positive préférant la paix à la guerre. Ce que j’apprécie.

Commenter  J’apprécie          270
Gears of war, Tome 1 :

Que des navets !! Alors je sors les grands moyens! Qu'est ce qui aurait 90% de chance de me plaire?? Peut-être l'adaptation en BD du célèbre jeu-vidéo FPS, Gears of War! Je serais jamais objectif...

Tout le monde est d'accord les graphismes sont super beaux!!;)

Page 4: le fameux "accroupi derrière un obstacle" indispensable.

C'est "mon" Fénix qui a la classe, même blaz, je l'aime trop!

Je trouve le BD assez fidèle au jeu!

J'aime bien le son "Kyo - l'Enfer" en fond ça rend drôlement bien...

C'est drôle de voir enfin les persos aller dans un bar ou faire des feux de camp. On a tendance, sur console, à les voir que dans l'action!

La fin est mignonne. Cependant ce n'est pas ce que vous croyez!
Lien : https://vella.blog/
Commenter  J’apprécie          200
Wonder Woman / Batman : La chute de Tir Na ..

Une fois n'est pas coutume, me voilà à la pointe de l'actualité littéraire. Je viens en effet de lire la dernière parution d'Urban Comics, en librairie ce vendredi 18 octobre (en réalité, je l'ai même achetée et lue hier) : un récit basé sur l'imaginaire celtique, ayant comme particularité d'associer Wonder Woman et Batman. Si la fantasy mythologique est l'élément naturel de la princesse amazone, ce n'est pas le cas du justicier de Gotham City. On a pu le voir à son aise dans des univers résolument futuristes, post-apo, uchroniques, steampunk... Mais Batman est-il soluble dans la fantasy ? En tout cas le programme est alléchant et a de quoi attiser la curiosité.



L'intrigue mise en place par l'auteur Liam Sharp se déroule pour l'essentiel à Tir Na Nog, "l'Autre Monde" des légendes irlandaises. Les ennuis commencent quand le roi des Fomoires est retrouvé mort, alors qu'il était reçu à la cour du roi des Dé Danann. Il n'en fallait pas plus pour que soient ravivées les menaces de guerre entre les différentes tribus. Par conséquent, le sage Cernunnos appelle à la rescousse deux héros issus du monde des humains : Wonder Woman et Batman, pour faire office de médiatrice et d'enquêteur. Bien entendu, on n'aura pas affaire à un "simple" meurtre, le tragique événement annonce le réveil d'une puissance maléfique susceptible de mener à la "chute de Tir Na Nog" du titre...



Visuellement, c'est un album 5 étoiles : de toute beauté. Le niveau de détail est incroyable, les costumes, les décors, l'architecture de ce royaume féerique sont merveilleusement rendus par Liam Sharp. L'ambiance est telle qu'on a bien plus l'impression d'être dans un épisode du "Fables" de Bill Willingham que dans un comics de super-héros. Ceux-ci sont d'ailleurs facultatifs : à quelques détails près, l'intrigue aurait pu être menée et résolue par n'importe qui d'autre. Tout au long du récit, Batman apparaît assez effacé, et c'est peut-être encore plus le cas pour Wonder Woman. Ceci est frappant lors du gros combat final (ce n'est pas un spoiler, dans ce genre de récit il y en a forcément un !) qui aurait dû constituer le morceau de bravoure de la princesse amazone mais qui se conclut de façon bien trop rapide. L'action de manière générale est peu présente, c'est une BD qui fait la part belle aux dialogues, voire aux copieux monologues assimilables à de l'infodump. Si le talent de dessinateur de Liam Sharp est indéniable et se révèle de manière éclatante à chaque page, en revanche je suis moins convaincu par ses capacités de scénariste. L'auteur est un passionné, il a beaucoup d'affection pour la mythologie celtique mais, bien que je comprenne qu'il ait souhaité traiter lui-même un sujet qui lui tenait à coeur, en tant que lecteur on regrettera qu'il se soit passé des services d'un scénariste chevronné qui aurait pu mettre un peu d'ordre dans tout ça.



Au bout du compte, ce n'est pas une mauvaise BD en tant que telle, mais ce n'est pas pour autant une bonne histoire de Batman – et sans doute pas une bonne histoire de Wonder Woman, même si je connais trop peu le personnage pour avoir des points de comparaison. Ce n'est pas cette fois que le Chevalier Noir me convaincra qu'il peut être crédible dans un univers de fantasy. Ceci dit, sans l'argument Batman je ne serais sans doute pas allé spontanément vers un récit inspiré par la mythologie irlandaise, et de ce côté-là ça a été pour moi une découverte intéressante.
Commenter  J’apprécie          180
Gears of war, Tome 2 :

Eh bien figurez-vous que j'avais aussi la suite! C'est parti!

L'histoire reprend très exactement là où elle nous avait laissée ; ).

Cela ressemble un peu à Walking Dead le côté horde débordante...

C'est comme le jeux-vidéo, mais à travers les yeux d'un nouveau personnage, "Jace"...

On peut dire que les scènes de combat sont pas mal foutues!

Quel plaisir de retrouver le bestiaire de Gears of War 1 au complet ; )...

Petit bémol : c'est quand même hyper court.
Lien : https://fr.ulule.com/charles..
Commenter  J’apprécie          140
Wonder Woman / Batman : La chute de Tir Na ..

La Chronique Fourre-Tout D'YRADON #N15 sur "Wonder Woman / Batman : la Chute de Tir Na Nog" de @LiamRSharp chez @UrbanComics



Voilà l'un des comics qui m'a le plus attiré l’œil lorsqu'il est sortie. En effet, il mêle la mythologie Celtique, la mythologie Grecque et Batman, cela ne peut donner que du bon. Et c'est exactement ce qu'est ce petit bijou que nous offre ici Liam Sharp.



D'un côté, il y a Wonder Woman qui va devoir mener l'enquête afin de trouver le meurtrier d'un dieu et être le dernier barrage aux différentes factions du monde oublié où des dieux oubliés ont trouvé refuge. De l'autre côté, il y a Batman, qui enquête également à Gotham, sur des événements plus qu'étranges. Ces deux enquêtes, vont bientôt n'en former qu'une car Wonder Woman, pour avancer dans la sienne, va demander de l'aide au meilleur détective du monde, j'ai nommé Batman. Nos deux héros sont donc plongés dans un monde cruel, étrange, mais divin.



J'ai craqué sur ce comics rien quand découvrant la sublime couverture, après j'ai lu le résumé et c'est devenu une certitude, il me fallait ce comics absolument. Liam Sharp propose donc ici un comics de qualité, tant par son scénario complexe, riche, mais tellement bien fait, que par l'univers graphique qu'il a créé et qui est une vraie belle réussite. L'histoire vous captivera de la première à la dernière page et vos mirettes en prendront plein les yeux, niveau graphisme. C'est donc une association parfaitement maîtrisée et dosée et donc une vraie bonne réussite. A découvrir absolument.



Note : 5/5.



Et vous, quelles sont vos dernières lectures du moment et avez-vous lu ces comics ?



Comme toujours, suivez-moi sur les réseaux sociaux ou directement sur ce blog, pour échanger avec votre serviteur et/ou être les premiers avertis lorsque paraît une nouvelle #chronique. Je viens également d'ouvrir un #insta, un compte @Babelio et je suis "Superlecteur" sur IZNEO, pour ce blog à retrouver sous les #nametag : yradon4774 (insta) et Yradon4774 (Babelio et IZNEO).



See you soon sur les ondes...
Lien : https://wordpress.com/post/y..
Commenter  J’apprécie          90
Wonder Woman Rebirth, tome 2

Je commencerai cette critique par des commentaires sur les graphismes, car en ouvrant les premières pages, de fortes interrogations me sont venues.

Liam Sharp succède à Nicola Scott dans les épisodes rassemblés de ce tome, et leurs styles diffèrent complètement et cela se voit immédiatement.

J'ai d'abord été surpris par la rugosité du premier chapitre, ce prologue signé également de Matthew Clark, alors qu'il n'est pas crédité sur les suivants. Je ne sais quelle fut la place de chacun, mais Wonder Woman apparait ici très masculine, avec des muscles saillants, une posture très rude, des cuisses carrées, des épaules très larges. On notera quelques soucis de proportions puisqu'elle parait trapue dans certains cases, alors qu'elle est sensé mesurer presque 1m90...! Son visage est très anguleux, bref sa morphologie a perdu toute sa féminité. Non que je tienne absolument à sexualiser Wonder Woman, mais lorsque le dessin dessert le personnage et même s'il s'agit d'une guerrière, je ne suis pas d'accord.

Dans les chapitres suivants, on change de nouveau de style, et seul Liam Sharp est crédité. Les dessins sont bien meilleurs et même si pour moi, les cases sont très chargées, non pas en détail, mais en encre, ce qui m' posé la question de l'utilité de la couleur. Et je trouverai ma réponse avec le cahier graphique de fin de tome. Les esquisses, crayonnés et autres essais en noir et blanc de Liam Sharp, se suffisent à eux mêmes. En effet, en comparant, je m'aperçois que la couleur est superflu à un point tel qu'elle étouffe, qu'elle alourdit le tout et rend extrêmement pesant et suffocant le travail du dessinateur. Bon il faudra reconnaitre que le genre sied bien à toutes les scènes se déroulant dans la jungle, étouffante, humide et oppressante...

Côté scénario, c'est très déstabilisant de suivre des épisodes qui se déroulent plusieurs années après ceux contenus dans le tome 1, surtout que Wonder Woman est en proie à des doutes quant à sa mémoire et ses souvenirs. Cela jette une confusion dans l'esprit du lecteur et même si l'on peut suivre l'intrigue concernant Cheetah, qui arrive là comme un cheveu sur la soupe, soit dit au passage, on a du mal à raccrocher les wagons du tome 1.

jusqu'au chapitre final qui va nous permettre d'être un peu moins paumés, mais guère moins...
Commenter  J’apprécie          80
Hal Jordan - Green Lantern, tome 2 : Les sa..

Ce tome fait suite à Hal Jordan : Green Lantern, Tome 1 : Shérif de l'espace (épisodes 1 à 6) qu'il faut impérativement avoir lu avant. Il comprend les épisodes 7 à 12 et l'annuel 1, initialement parus en 2019, écrits par Grant Morrison, dessinés et encrés par Liam Sharp, avec une mise en couleurs réalisée par Steve Oliff. Giuseppe Camuncoli a réalisé le découpage et les esquisses du numéro annuel, et les finitions ont été réalisées par Trevor Scott, la mise en couleurs ayant été réalisée par Steve Oliff. Ce tome contient les couvertures originales de Sharp, ainsi que les couvertures alternatives de Emanuela Lupacchino, Toni Infante, Jeff Dekal, Kaare Andrews, Paul Pope, Riley Rossmo. L'histoire se poursuit dans la minisérie The Darkstars, par Grant Morrison & Xermanico, avant de passer à la saison 2 de The Green Lantern par Sharp & Morrison.



À la fin du tome précédent, Hal Jordan, en costume de Green Lantern suivait les indications d'une sorte de gnome lui disant d'aller dans les sables d'émeraude pour rencontrer ceux qui s'y trouvent, et leur dire qu'il vient de la part de Myrwhydden, un sorcier. Dans cette grande étendue sablonneuse, les sinistres ministres de Myrwhydden font régner l'ordre en exigeant un silence absolu de la part des rares êtres vivants. Pengowirr s'est arrêtée et retient sa respiration : elle laisse passer 2 ministres de Myrwhydden en espérant qu'ils ne la verront pas. Ses pas finissent par l'amener devant une silhouette étendue sur le sol : Hal Jordan gisant inconscient. Trois ministres de Myrwhydden les ont sentis : Hal Jordan bondit sur ses pieds et les attaque pour se défendre, aidé par Pengowirr. Dans l'espace normal, sur la planète Hadea-Maxima, une planète où le meurtre n'est pas un crime mais la loi de la nature, Brotorr engage le mystérieux monsieur Azmomza pour éliminer Glorigold. Ce dernier a mis au point un nouveau type de drogue qu'il fait fabriquer sur Terre puis qu'il revend sur Hadea-Maxima, ce qui a fait perdre des parts de marché à Brotorr. Sur Terre, deux superhéros sont déjà en train d'enquêter pour trouver la source de cette nouvelle drogue : Green Arrow (Oliver Queen) qui croise la route de Green Lantern (Hal Jordan). C'est l'occasion pour eux de refaire équipe comme au bon vieux temps.



Sur une lointaine planète, les superhéroïnes Strong-Woman (Marta of Thronn) et Luma Lynai constatent l'ampleur de la destruction engendrée par une entité cosmique inconnue. Sur la planète Kranaltine (le monde-trône du secteur 2814), l'équipe Superwatch fait le point sur la situation : 10 superhéros sont morts, et la planète est perdue, ainsi que son opération minière d'antimatière. Sur la planète Athmoora, également dans le secteur 2814, les armées esprits de Ah-Bah-Nazuur marchent droit sur les chevaliers Dom-Na-Vale, sur Vekk et sur Sir Hal de la Lanterne. Pendant que les chevaliers retiennent l'armée des esprits, Hal de la Lanterne et deux guerrières atteignent les contreforts de la citadelle de Ah-Bah-Nazzur, perchée sur un piton rocheux. Ils s'apprêtent à avancer, quand un énorme dragon vert fond sur eux. Grâce à la puissance de son anneau, Sir Hal s'élance dans les airs et se retrouve bientôt sur le cou du dragon pour essayer de le chevaucher et de le dompter. Cela s'avère plus ardu que prévu.



Le lecteur était ressorti du premier tome pas forcément très impressionné. La narration visuelle de Liam Sharp était divertissante par son inventivité visuelle, et bien étoffée par la mise en couleurs du vétéran Steve Oliff. Grant Morrison proposait une version d'Hal Jordan, en Green Lantern très professionnel et très expérimenté, devant remonter une filière de crimes et de vols le menant à un groupe appelé Darkstars, mené par la comtesse Belzebeth et le contrôleur Mu. Il avait même dû en passer par leur épreuve d'intégration, pour le coup, vraiment impressionnante. Mais lors du dernier épisode, tout semblait réglé par Hal Jordan qui réussissait à neutraliser l'arme de destruction massive des Darkstars, même s'il disparaissait mystérieusement à la fin. Pas forcément très enthousiaste, le lecteur entame l'épisode 7, un peu à reculons au départ parce qu'il est raconté avec des dessins sans beaucoup de décors, et un texte en forme de conte. Le découpage des cases arbore une forme bizarre qui ne fait pas sens, et l'enjeu est assez nébuleux. Steve Oliff s'amuse bien à décliner toutes les nuances possibles de vert foncé, et Liam Sharp se concentre surtout sur les personnages. Une fois qu'il a entamé ce tome et donc cet épisode, le lecteur sait qu'il ira jusqu'au bout pour ne pas rater une marche, ou même plusieurs. Arrivé à la moitié de ce premier épisode, les pièces du puzzle commencent à s'assembler, le lecteur a l'impression de pouvoir distinguer la direction générale de cette intrigue, la bizarrerie des découpages fait sens, et le tout forme un récit particulièrement bien tourné et passionnant.



Du coup après ce début exigeant, le lecteur a retrouvé toute confiance dans les auteurs et débute l'épisode 8, se retrouvant tout aussi désorienté que dans le précédent, mais sachant que tout finira par faire sens. Il éprouve également la sensation que c'est reparti pour une histoire en 1 épisode, n'ayant pas forcément de conséquence pour la suite. Il repère aisément l'hommage explicite à la période où les 2 héros partageaient la même série et collaboraient pour des aventures teintées de social (par Neal Adams & Dennis O'Neil), dont celle où Speedy (Roy Harper, assistant de Green Arrow) se droguait. Au bout de quelques pages, il sourit en voyant les 2 amis se lancer des piques sur cette époque révolue. Il se demande si le scénariste n'en fait pas un peu de trop quand Green Arrow et Green Lantern découvrent un chapeau du premier mais de la taille d'un camion, comme si cette aventure les ramenait à l'époque où Batman était piégé sur une machine à écrire géante, à la fin des années 1940, début des années 1950. Comme dans les épisodes précédents, Liam Sharp se focalise surtout sur les personnages, avec de nombreuses cases dépourvues d'arrière-plan, mais bien mises en couleurs, avec des angles de vue pouvant faire penser aux cadrages de Neal Adams, et avec un encrage aux contours plus irréguliers apportant une touche abrasive. Comme à son habitude, l'artiste sait aussi construire sa page avec des angles de vue venant ajouter de la tension : il apporte ainsi la dramatisation nécessaire pour l'incroyable tir de précision sur une immense distance, de Green Lantern aidé par Green Arrow. Le divertissement fonctionne très bien malgré des composantes référentielles et loufoques.



Même s'il faut un peu de temps, les épisodes suivants reviennent directement à l'intrigue principale qui finalement n'était pas bouclé à a fin du premier tome. Il faut également un peu de temps au lecteur pour comprendre ce qui se passe : plein de nouveaux superhéros, une entité cosmique, le retour d'Abin Sur. Tout s'éclaire quand dans l'épisode 9, il est fait mention de la Terre 36, puis de la Terre 47, puis de la Terre Zéro. Pour pouvoir suivre, il faut que le lecteur soit familier du principe des Terre parallèles dans le multivers partagé DC. Pour pouvoir tout apprécier, il vaut mieux qu'il soit familier de Multiversity (2014/2015) et du concept du planétaire observé par les Moniteurs dans Final Crisis (2008), deux récits écrits par Grant Morrison. Ce que le lecteur pouvait présumer depuis le début se produit : le récit prend de l'envergure, les différentes pièces s'emboîtent et il est difficile de se dire qu'il faut attendre la saison suivante. Au vu du nombre de personnages présents, les talents de conteur de Liam Sharp apparaissent mieux : la capacité de leur donner une apparence spécifique permettant de les identifier au premier coup d'œil, la mise en scène qui permet qu'ils ne se marchent pas sur les pieds, le sens du spectaculaire qui donne de la consistance aux concepts cosmiques, à la force destructrice des décharges d'énergie, bien nourrie également par la mise en couleurs de Steve Oliff.



Pour cette deuxième moitié de première saison, il faut que le lecteur renouvelle sa confiance dans le scénariste pour y trouver de l'intérêt. Il faut qu'il dépasse ses a priori contre une narration sous forme de texte courant sur des cases aux formes tarabiscotées. Il faut qu'il accepte que la réunion de Green Arrow et Green Lantern n'est pas qu'un hommage facile et gratuit à des comics des années du début des années 70, ou à ceux des années 1950 avec le chapeau géant. Enfin, il vaut mieux qu'il soit consentant au concept de multivers, sinon, il risque de jeter son tome à travers la pièce. Sous ces réserves, il retrouve Grant Morrison au meilleur de sa forme, mettant à profit toute la richesse de l'univers partagé DC, y compris les éléments que les autres auteurs préfèrent oublier comme s'ils n'avaient jamais existé, pour une histoire de grande envergure, à laquelle Liam Sharp et Steve Oliff savent donner l'ampleur visuelle nécessaire, ainsi que la peupler de personnages hauts en couleurs.



Numéro annuel 1 - Hal Jordan se reprend conscience dans la baignoire de la maison de son oncle Titus pour la réunion annuelle de la famille Jordan. Il descend dans le salon et trouve tous les adultes allongés par terre, sans connaissance. Seuls les 3 enfants sont encore conscients. Ils emmènent Hal Jordan à la porte de devant : tout est normal, elle s'ouvre sur une rue de banlieue. Puis ils l'emmènent à la porte de derrière : elle s'ouvre sur une autre planète désolée baignée d'une lumière pourpre.



Le lecteur ne va pas bouder son plaisir à lire une histoire auto-contenue écrite par Grant Morrison. Les dessins du tandem Camuncoli & Scott sont moins sombres que ceux de Liam Sharp, de bonne facture, eux aussi plus concentrés sur les personnages et les énergies, que sur les décors. Le scénariste pioche à nouveau dans le riche vivier de personnages DC, pour créer une nouvelle version d'un superhéros ayant très peu d'apparitions à son actif. L'histoire est sympathique facile à suivre, divertissante, mettant à nouveau en avant la solide expérience d'Hal Jordan.
Commenter  J’apprécie          63
Wonder Woman Rebirth, tome 2

J'avais bien apprécié Wonder Woman Rebirth 1 même s'il présentait une énième Origin Story et j'avais hâte de lire la suite mais dès les premières pages, j'ai été complètement perdu au point de refermer le livre et de regarder sur la quatrième de couverture si je n'avais pas loupé des albums. Ce qui n'était pas le cas.



En effet, si le tome 1 laissait à penser que l'univers Rebirth serait un reboot des franchises, le tome 2 nous fait comprendre que non, DC maintient la continuité. Ainsi, tout ce qui s'est passé lors de l'époque News 52 (pour rappel, aussi appelée Renaissance en version française. Bravo Urban Comics) est pris en compte.



Alors que le tome 1 présentait les bases et laissait à penser qu'un nouvel arc narratif s'ouvrirait dans le tome suivant, on démarre ici sur une Diana en costume de Wonder Woman version News 52 complètement paumée (comme le lecteur) sur son identité et n'arrivant pas à démêler tous les passés et toutes les aventures qui lui remontent en mémoire. Cette partie est censée être la transition entre les deux versions de l'héroïne symbolisée notamment par le changement de costumes.



On s'envole ensuite dans une forêt tropicale à la recherche de Barbara Ann qu'on avait quittée humaine et nouvellement amie de Diana mais qui est maintenant Cheetah sous l'emprise d'un dieu maléfique, et ce depuis apparemment un certain moment. Puis débarque Trevor, et en même temps Etta maintenant haut-gradée discute avec la directrice de l'Argus dans sa cuisine. Cette directrice étant un agent double et parlant de phases d'un plan avec une boule métallique qui fait des images. Diana et Trevor s'embrassent sur une plage sous le soleil couchant mais Diana est triste car elle sait plus comment rentrer sur Themyscira... On n'y comprend rien !!!



Le lecteur essaie de s'accrocher au moindre petit détail pour essayer d'en saisir le contexte et comment, on en est arrivé là mais c'est trop compliqué. Il y a trop d'inconnues pour s'y retrouver et d'après ce que j'ai lu ailleurs, il semblerait que la lecture du run Wonder Woman Renaissance de Brian Azzarello, de Wonder Woman Déesse de la Guerre, ainsi que celles des premiers tomes de DC Rebirth et Superman Rebrith sont nécessaires la compréhension de cette histoire, ce qui fait quand même beaucoup pour un tome 2.



Côté illustrations, le dessin est très différent de celui de Nicola Scott dont le trait était doux, sympathique et collait bien à la personnalité de Diana alors qu'ici le trait, l'encrage et les couleurs sont agressifs.



Alors que Wonder Woman Rebirth Tome 1 repartait du début en présentant une nouvelle version des origines de l'héroïne, ce tome 2 demande beaucoup trop connaissances sur les arcs narratifs précédents au point que le lecteur est perdu et a du mal à sortir la tête de l'eau. Ainsi, s'il parait évident dans la BD franco-belge que le tome 2 d'une série soit la suite directe du premier, apparemment ce n'est pas tout le temps le cas chez l'oncle Sam.
Commenter  J’apprécie          60
Hal Jordan - Green Lantern, tome 1 : Shérif d..

Ce tome est le premier d'une saison sortant de l'ordinaire. Il contient les épisodes 1 à 6, initialement parus en 2019, écrits par Grant Morrison, dessinés et encrés par Liam Sharp, et mis en couleurs par Steve Oliff. Il contient également les couvertures originales de Sharp, ainsi que les couvertures variantes de Jim Cheung, Francesco Mattina (*2), Rodolfo Migliari, Jae Lee, Tome Raney, Joe St. Pierre, Lucio Parrillo. Il se termine avec 5 pages où Sharp & Morrison ont annoté 17 cases particulières.



Depuis la nouvelle Oa, avec la batterie centrale derrière eux, l'assemblée de gardiens de l'univers appelle au rapport les Lanterns du secteur 2018.2. Sur la planète Ventura, Maxim Tox répond qu'il est en plein combat et que ce n'est pas le moment pour le déconcentrer. Une créature araignée attaque et parvient à sectionner son doigt sur lequel se trouve son anneau. Ça n'impressionne pas beaucoup Maxim Tox qui prévient son agresseur qu'il a déjà perdu, même s'il essaye de s'enfuir. Tout d'un coup, l'agresseur se met à éternuer et à expectorer un flegme vert, un signe de la grippe émeraude. Il se met à supplier Maxim Tox de lui fournir l'antidote. Tox finit par indiquer que cette infection est en fait le Green Lantern Floozle Flem qui s'est introduit dans son organisme. Sur ces entrefaites, les Green Lanterns Chriselon et Trilla-Tru arrivent, avec leurs prisonniers, les autres voleurs qu'ils ont arrêtés. Ces derniers avaient comme objectif de dérober un dispositif appartenant aux Seigneurs de la Chance. Maxim Tox se rend dans une caverne pour examiner un cadavre et il est attaqué par d'autres créatures. Deux seigneurs de la Chance se plaignent auprès de Trilla-Tru que les voleurs ont réussi à dérober un Cadran de la Chance. Dans un vaisseau spatial déjà loin, le responsable des voleurs remet le Cadran de la Chance au Contrôleur Mu.



Sur Terre, Hal Jordan est allongé sur le sable, dans une région désertique du Nouveau Mexique, contemplant le ciel. Eve Doremus vient le chercher en voiture à la nuit tombée, en lui indiquant qu'elle a acheté de quoi manger. Il la remercie et ils rentrent à la maison. Sur place, Eve Doremus explique qu'elle a bien compris que Hal avait encore claqué la porte de son job à la station-service, comme tous les précédents boulots. Le lendemain, Hal Jordan marche sur le bord de la route traversant le désert. Il est pris à parti par quatre vagabonds qui l'attaquent physiquement, sans provocation de sa part. Il les identifie rapidement comme étant une seule et même intelligence collective d'une planète éloignée. Il en vient rapidement à bout, mais sans réussir à obtenir d'information de leur part. Il s'avance un peu dans le désert et découvre un vaisseau fourgon écrasé. À l'intérieur, se trouve le Green Lantern Chriselon, grièvement blessé. Il a le temps de confier sa batterie à Hal Jordan qui peut enfin recharger son anneau, tout en récitant le serment des Green Lanterns. À Albuquerque, les trois criminels extraterrestres arrêtés par Chriselon et Trilla-Tru se déchaînent. Hal Jordan les réduit vite à l'impuissance. Puis il décide de gagner la Nouvelle Oa pour contacter les Gardiens de l'Univers. Une fois sur place, un gardien lui explique que le Livre d'Oa est compromis et qu'il n'est plus fiable. Il explique la nature de la mission qu'il va confier à Hal Jordan.



Quand il annonce cette nouvelle série consacrée à Green Lantern, l'éditeur DC Comics capte tout de suite l'attention du lecteur. En effet, Grant Morrison a annoncé peu de temps auparavant qu'il n'écrirait plus ou presque plus de comics, et voilà qu'il s'engage pour une saison entière, d'un an (continuée par une deuxième par la suite). On peut compter sur cet auteur pour connaître la mythologie de ce superhéros sur le bout des doigts, pour se montrer inventif, et pour être ambitieux. D'un autre côté, le lecteur n'a pas d'idée préconçue sur l'ampleur du récit que va raconter Morrison, ni même sur le degré de complexité. Il repère vite une ligne directrice : les Darkstars. Il s'agit d'une organisation mystérieuse, dirigée par la comtesse Belzebeth, assistée par le contrôleur Mu. Ils cherchent à réunir 5 artefacts de pouvoir pour un but non explicité. Chaque épisode fonctionne comme une nouvelle mission pour Hal Jordan, policier de l'espace très expérimenté et très courageux. Il n'y pas besoin de disposer d'une connaissance encyclopédique sur le personnage pour pouvoir comprendre, une idée basique de ce qu'est un Green Lantern suffit, en sachant ce que sont les gardiens de l'univers. Le lecteur expert en Green Lantern peut jouer à replacer ceux qui apparaissent, en particulier leur première apparence, par exemple en 2013 pour Volk et en 1987 pour Rot Lop Fan.



Pour l'occasion, les responsables éditoriaux ont confié la mise en couleurs à un vétéran : Steve Oliff, promoteur de la mise en couleurs informatisée, technologie qu'il a utilisée en 1988 pour coloriser la première édition américaine du manga Akira. Il met en œuvre une colorisation riche, soignée et détaillée. Le lecteur le constate dès la deuxième page du premier épisode, avec une minutie impressionnante pour que chaque personnage se distingue de ses voisins dans une combat au milieu d'une foule. Ce n'est qu'en arrivant à la page 6 qu'il se rend compte que les décors n'étaient pas représentés dans les pages 2, 3, 4 et 5, parce que les personnages occupent la majeure partie de la surface de chaque case, mais surtout parce que Steve Oliff sait donner l'impression de pages pleinement finies. Liam Sharp est un artiste chevronné, ayant débuté sa carrière dans les années 1980, en dessinant des aventures de Judge Dredd. Il avait collaboré avec Douglas Rushkoff sur la série Testament (2005-2008). Il a également dessiné le premier tome de la relance de Wonder Woman en 2016, écrit par Greg Rucka : Wonder Wonder Woman Rebirth, Tome 2 : Mensonges. En 2018, il a réalisé Wonder Woman & Batman : La chute de Tir Na Nog (scénario & dessins). Il dessine dans un registre descriptif, avec des contours précis, des traits d'encrage dans les surfaces détourées pour ajouter des textures et du relief, conférant parfois une sensation âpre aux éléments représentés.



Au cours de ces 6 épisodes, Liam Sharp a fort à faire pour donner à voir tous les nombreux éléments du scénario, et le travail de conception est impressionnant : les races extraterrestres, la conformité de l'apparence des Green Lanterns déjà connus avec leurs précédentes apparitions (avec une mention spéciale pour Volk, avec sa tête en forme de volcan en éruption), les cités spatiales flottantes (très impressionnantes), la forme de la lanterne de Chriselon (avec une petite touche de H.R. Giger), la plateforme menant au Livre d'Oa, la vision générale de la capitale d'Oa (dans l'épisode 2), la race extraterrestre des Dhorian (Volgar Zo), l'apparence de Shepherd (une représentation patriarcale de Dieu) et sa véritable apparence, l'ambiance gothique et morbide du quartier englouti de la planète vampire Vorr, le duel au soleil entre Adam Strange et Ha Jordan, etc. L'association des personnages détaillés de Liam Sharp, de ses mises en page variées, de l'établissement régulier des décors en début de séquence, avec la mise en couleurs de Steve Oliff aboutit à une narration visuelle nourrie, étonnante et spectaculaire, mêlant superhéros et opéra de l'espace, avec une touche de science-fiction des années 1950 (les formes des races extraterrestres).



Rapidement, le lecteur s'aperçoit que Grant Morrison a choisi une écriture accessible à tout le monde. Peut-être que la deuxième partie de cette saison révélera une intrigue de fond pas encore discernable. Il met en scène Hal Jordan comme un policier très expérimenté, avec une réputation de se rebeller contre l'autorité des Gardiens de l'Univers ou contre les lois de temps à autre, une forme de refus de compromission de son code moral personnel. Chaque épisode met en évidence un aspect de son expérience. Il sait comment réagir à une situation de conflit. Il reconnaît les extraterrestres qu'il a en face lui. Il traite directement avec les gardiens, sans hiérarchie intermédiaire interposée. Il sait mener un interrogatoire en fonction de son interlocuteur. Il anticipe le déroulement d'un conflit. Etc. Le lecteur apprécie chaque épisode pour lui-même, tout en suivant facilement le fil directeur des artefacts et du plan de la comtesse Belzebeth. Le lecteur familier de l'univers partagé DC apprécie de retrouver des éléments comme les Sun-Eaters, la référence aux Dark Stars, Adam Strange et la planète Rann.



Ce premier tome du retour d'Hal Jordan au premier plan en 2019 remplit ses objectifs : mettre le personnage en avant par le biais de sa longue expérience, le placer au premier rang des Green Lanterns, plonger dans la riche mythologie des Green Lanterns sans perdre les nouveaux lecteurs, raconter un opéra de l'espace spectaculaire habité par des créatures étranges. Grant Morrison a choisi une construction d'intrigue très accessible, rendant Hal Jordan immédiatement sympathique par son efficacité. Liam Sharp et Steve Oliff travaillent de manière très complémentaire, l'un complétant l'autre. Le lecteur peut éventuellement regretter que Grant Morrison ne se soit pas plus lâché en développant un concept dont il a le secret, peut-être dans la deuxième moitié de cette saison.
Commenter  J’apprécie          50
Wonder Woman Rebirth, tome 2

Ce tome est le premier d'une nouvelle époque pour Wonder Woman. Il fait suite à la version New 52 qui s'est terminée avec Wonder Woman, Déesse de la guerre Tome 3 (épisodes 48 à 52, Rebirth 1). Celui-ci contient les épisodes Wonder Woman: Rebirth 1, et Wonder Woman 1, 3, 5, 7, 9 et 11, écrits par Greg Rucka, dessinés et encrés par Liman Sharp, avec une mise en couleurs de Laura Martin. L'épisode Rebirth a été dessiné par Matthew Clark, encré par Sean Parsons et mis en couleurs par Jeremy Colwell. Le tome 1 Wonder Woman Rebirth, tome 1 (épisodes 2, 4, 6, 8, 10, 12, 14) est dessiné par Nicola Scott, et Bilquis Evely, et propose une nouvelle version des origines de Wonder Woman. Cette séparation entre épisode pair et impair s'explique par le rythme de parution bimensuel qui a conduit à les répartir sur 2 équipes artistiques différentes.



Rebirth - Diana (Wonder Woman) éprouve des doutes quant à son identité, son histoire personnelle et la réalité qui l'entoure. Elle a l'impression d'un mouvement de balancier entre deux histoires différentes, sans qu'elle ne sache laquelle est plus réelle que l'autre. Elle rentre chez elle et observe le casque d'Ares qui est sur sa commode. Elle finit par se rendre à Olympus. Épisodes impairs - Wonder Woman s'est rendue dans la jungle d'Urzari, dans la région d'Okarango dans le pays du Bwunda. Elle est à la recherche d'une personne bien précise : la docteure Barbara Ann Minerva, actuellement sous sa forme de Cheetah. Dans un premier temps, elle se heurte à des êtres mi-homme mi-lycaon, qui l'empêchent de progresser.



Dans le même temps, Steve Trevor se trouve en mission dans le même pays à quelques kilomètres de là, pour mettre un terme aux exactions du colonel Andres Cadulo. Il s'agit d'une opération commanditée par le projet A.R.G.U.S. (Advanced Research Group Uniting Super-Humans), sous la responsabilité d Etta O. Candy. Elle-même en réfère à sa supérieure hiérarchique Sasha Bordeaux. Sur le terrain, Steve Trevor et son équipe sont amenés à se diriger vers cette même jungle Urzari. Diana a établi le contact avec Cheetah et essaye d'échanger avec elle. Elle comprend qu'elle est toujours sous le coup d'une forme de malédiction (celle qui a transformé Minerva en Cheetah) qui l'éloigne de plus en plus de son humanité. Qui plus est, le groupe de Bouda (les créatures garou) ne sont pas au service de Cheetah mais d'une déité appelée Urzkartaga.



En 2011, dans Flashpoint, Geoff Johns & Andy Kubert mettent un terme à la continuité interne de l'univers partagé DC, établie depuis 1985, après Crisis on infinite earths de Marv Wolfman & George Perez. À partir de 2011, l'ensemble des séries et des personnages DC redémarrent à zéro dans une opération baptisée The New 52. Le personnage de Wonder Woman a lui aussi droit à sa série et à son redémarrage avec Wonder Woman, Tome 1 : Liens de sang de Brian Azzarello & Cliff Chiang. En 2016, l'éditeur DC Comics annonce un nouveau redémarrage, l'opération appelée Rebirth, mais il ne s'agit pas d'une remise à zéro. Lorsque ce présent tome d'une nouvelle série de Wonder Woman paraît, le lecteur ne sait pas encore ce que recouvre Rebirth, ni quels changements il va amener aux personnages datant de New 52. Par exemple la nouvelle série Superman (par Peter J. Tomasi & Patrick Gleason) mélange des personnages pré Flashpoint et post Flashpoint.



En ayant à l'esprit cette dichotomie entre les 2 versions, le lecteur comprend mieux ce qui se joue dans l'épisode Rebirth. Le personnage Wonder Woman ne sait plus trop à quelle version se vouer pré ou post Flashpoint. Greg Rucka en profite pour intégrer la notion de vérité, valeur directement liée au personnage principal par le biais de son lasso de vérité, sorte de transposition du détecteur de mensonge à la création duquel William Moulton Marston (le créateur de Wonder Woman) aurait participé. Matthew Clark réalise des dessins descriptifs propres sur eux, aux contours bien nets, en respectant l'allure du costume New 52 de Diana, sans exagérer sur ses courbes. Le lecteur termine cet épisode de transition pré-Rebirth / post-Rebirth, un peu décontenancé, sans avoir appris grand-chose, sans aucune idée de la direction de la série mensuelle.



Il découvre ensuite les dessins de Liam Sharp, artiste ayant travaillé sur des séries comme Testament de Douglas Rushkoff, ou réalisé une histoire des Aliens Fast track to Heaven. Il réalise également des dessins dans un registre descriptif, mais avec une utilisation de l'encrage plus poussée pour représenter la texture de chaque surface et pour sculpter plus finement chaque forme. Cette approche donne une consistance impressionnante à la jungle, à la fourrure des animaux et des créatures bouda. Elle rend compte du fait que les uniformes militaires du groupe de Steve Trevor ont été déjà portés maintes fois. L'usage de ces petits traits secs confère un âge de trentenaire aux personnages, ce qui change des protagonistes ayant tous une petite vingtaine d'années. Wonder Woman a l'air crédible en guerrière, malgré son bustier et ses épaules dénudées, en particulier grâce à une forme de jupette qui évite une apparence trop pin-up en maillot de bain. Sharp n'a d'autre possibilité que de respecter l'apparence de Cheetah : un corps de femme dénudé, recouvert de fourrure, avec bien sûr une grosse poitrine, mais aussi des griffes et des dents acérés, rappelant qu'il s'agit d'un félin sauvage et dangereux. Il conserve l'apparence de petite boulotte à Etta Candy, tout en lui donnant une autorité naturelle. La première apparition de Sasha Bordeaux dans sa cuisine laisse le lecteur avec la bouche bée, devant sa beauté et son naturel. Veronica Cale est un peu moins convaincante, avec un visage trop lisse, et une beauté trop froide.



Au fil des pages, le lecteur finit par regretter que Liam Sharp maîtrise trop bien l'art et la manière de masquer l'absence d'arrière-plan, en particulier avec des personnages occupant toute l'aire de la case. Du coup, certains environnements ne semblent plus qu'une collection de décors sans réussir à donner une impression de lieu avec une topographie consistante. Il apparaît aussi régulièrement que le dessinateur a pris grand plaisir à réaliser certaines cases. Il y a un dessin pleine page ou presque dans lequel Steve Trevor et ses 2 acolytes progressent dans des ruines, prêts à riposter au moindre signe d'agression. Les créatures bouda se lançant sur Wonder Woman sont pleine d'entrain pour aller dépecer leur proie. Le lecteur admire Cheetah se déplaçant à toute allure, ou encore montrant ses griffes ou ses crocs. Le dessinateur réalise une page poignante sur fond noir, dans laquelle les bordures de cases ont la forme de barreaux de cellule, avec les visages des prisonniers qui sont mangés par l'obscurité de la prison. Dans l'avant dernier épisode, Diana sort pour saluer la foule dans un gigantesque centre commercial à l'occasion d'un dessin en double page, où Sharp s'est fortement investi pour montrer chaque individu formant la foule de badauds.



En entamant cette nouvelle phase des aventures de la princesse amazone, le lecteur en attend beaucoup. Meredith Finch n'avait pas vraiment enthousiasmé le lectorat dans la série précédente, et Greg Rucka avait laissé une impression plutôt positive lors de son précédent passage sur la série, commencé en 2002, voir Wonder woman, tome 1. Il doit composer avec le contexte éditorial assez particulier de Rebirth, entre 2 incarnations du personnage. Il met en scène plusieurs des personnages réguliers de la série : Steve Trevor (une version soldat baroudeur, sans beaucoup de personnalité), une version d'Etta Candy qui fait penser à Amanda Waller (avec un meilleur caractère) dans sa version pré-Flashpoint, Cheetah sans beaucoup de personnalité non plus, Veronica Cale (pas assez de temps d'apparition pour se faire une idée), Sasha Bordeaux dans une version très intrigante (personnage créé par Greg Rucka en 2000 dans la série Detective Comics).



Le lecteur éprouve quelques difficultés pour se sentir impliqué par l'intrigue. La recherche de Cheetah conduit Wonder Woman à se battre contre des créatures garou sans identité, puis à affronter une déité à usage unique sans grand intérêt. Du coup, il se sent plus intéressé par les manigances de Sasha Bordeaux et par le degré d'implication d'Etta Candy. Le pauvre village africain visité par Steve Trevor sent bon aussi le carton-pâte et les clichés d'une vision occidentale superficielle. Le retour sur Themyscira peine à retenir l'attention parce que finalement cette fluctuation entre 2 versions, 2 historiques n'a pas beaucoup d'incidence sur Diana en tant qu'individu. Les retrouvailles entre Diana et Steve Trevor baignent dans un romantisme factice, avec un coucher de soleil sur l'océan en arrière-plan, et un dialogue manquant de cœur.



Greg Rucka revient à Wonder Woman après 15 ans. Il réussit à présenter une Diana en mode guerrière, sans être trop bourrine, ou obsédée par la paix, avec une consistance visuelle certaine, grâce à des dessins sérieux et impliqués de Liam Sharp. Néanmoins ce dernier ne sait pas toujours conserver une substance suffisante aux environnements, et la sensation d'immersion du lecteur varie en fonction des pages. Le scénariste doit gérer une phase de transition assez hermétique pour les lecteurs occasionnels, assez anecdotique pour les lecteurs réguliers qui préféreraient passer rapidement à une histoire de fond.
Commenter  J’apprécie          50
Wonder Woman / Batman : La chute de Tir Na ..

Un mélange pour le moins étonnant, entre deux figures majeures de DC Comics et la mythologie celte.



L'histoire, bien que prenant des détours inattendus, n'a rien de particulièrement emballant. Wonder Woman, dont l'aide est requise à Tir Na Nog par Cernunnos. Celle-ci, devant l'enquête à mener demande le renfort de Batman qui se retrouve donc lui aussi transporté au milieu de cette intrigue criminelle divine.



L'album pourra servir de porte d'entrée dans la mythologie celte aux novices, et de révision pour les autres.



Les dessins sont sublimes. Tant les personnages que les décors. Ils justifient à eux seuls la lecture de ce volume - l'achat, c'est plus discutable.



Les autres œuvres de Liam Sharp disponibles en français se situent dans des univers qui m'attirent moins. Mais si je tombe sur l'un de ces albums dans ma médiathèque, je me jetterai dessus sans hésitation !



Un régal pour les yeux, un divertissement honnête mais pas inoubliable pour l'esprit.

J'ai dit que les dessins sont incroyables ?
Commenter  J’apprécie          40
Wonder Woman / Batman : La chute de Tir Na ..

Autant ça peut faire sens de voir Wonder Woman parl(ement)er avec les dieux et créatures celtes, étant donné qu'elle-même participe grandement à la mythologie grecque, autant on a déjà plus de mal à voir Batman tailler la bavette avec Cernunnos. C'est pourtant ce métissage mythologique que propose Liam Sharp ici.

A Tir Na Nog, un drame a eu lieu : le roi des Fomoires a été assassiné alors qu'il faisait une visite diplomatique auprès des Dé Danann. Les deux peuples cohabitent sur la base d'une paix plus que fragile, ébranlée par la mort, donc, de Sa Majesté. Le sage Cernunnos demande à Wonder Woman de venir l'aider à contenir le conflit qui menace.

Pendant ce temps, à Gotham, Batman est confronté à un drôle d'événement : le quartier irlandais semble soumis à une force hypnotique. Pensant d'abord qu'il s'agit d'un énième attentat du docteur Jonathan Crane - l'Epouvantail -, le plus grand détective du monde va découvrir à ses dépends le Tir Na Nog, l'Autre-Monde. Or, Wonder Woman compte sur ses talents de détective pour résoudre le mystère derrière le meurtre du roi des Fomoires.



Il n'y a pas à dire : cet opus est magnifique, visuellement parlant. Il suffit de voir la couverture pour s'en rendre compte. Quelques pages ont droit à de très belles enluminures, façon manuscrit médiéval. Mais...

Mais Liam Sharp semble avoir mis de côté ses qualités de scénariste, parce que si La Chute de Tir Na Nog s'appuie sur un postulat de départ étonnant mais non moins intéressant, il ne tient pas la pourtant courte longueur du récit, qui souffre de ce fait de quelques lourdeurs et autres moments d'égarement.

En même temps, la perfection ne fait pas partie de ce monde, et La Chute de Tir Na Nog fait davantage que l'effleurer. La fin laisse présager une suite grandiose - après tout ce volume est relativement sobre en terme de combats, ces derniers cessant très vite. Donc supposons que l'auteur nous fait patienter pour des scènes de baston entre Wonder Woman (surtout) Batman (pourquoi pas) et les créatures de l'Autre Monde !
Commenter  J’apprécie          40
Wonder Woman / Batman : La chute de Tir Na ..

Concentrant mes lectures DC presque exclusivement sur les aventures du Chevalier noir, ce (presque) one-shot m'a vivement fait de l’œil avec son graphisme très particulier et cette enquête au pays des dieux celtes. Car ne soyez pas trompé par le rangement de l'ouvrage dans la collection Wonder Woman: il s'agit bien d'une enquête de Batman dans laquelle est conviée l'Amazone, personnage important mais clairement secondaire ici. Le seul fait que l'univers abordé soit féerique justifie ce rangement.



Ouvrage du seul Liam Sharp (plus proche des Frazetta, Bisley et des personnages de Vampirella et Judge Dredd que des super-héros en collant du Big Two), La chute de Tir Na Nog est une vraie bonne nouvelle dans le monde du comic mainstream. Organisé comme une enquête des plus classique, la narration se trouve complexifiée à la fois par le graphisme de Sharp jouant sur les cases et leur habillage de fioritures celtique qui font bien plus que décorer l'album et sur une navigation entre les deux mondes. Le cœur de l'intrigue étant de plonger le cartésianisme absolu de Batman dans un univers fait de magie, le dessin se devait de nous immerger dans cet impossible. Car pour une fois ce n'est pas la seule irruption de monstres dentus qui fait le fantastique mais bien Batman qui est une anomalie. Avançant tel Sherlock Holmes en dénichant indice après indice

jusqu'à révéler une impensable machination, Batman doit faire le lien avec des évènements inexpliqués survenus dans le quartier irlandais de Gotham... Pour une fois aucune implication du bestiaire du Batverse (eh oui, il est chez Wonder woman en guest star!) ne viens troubler son enquête.[...]



Lire la suite sur le blog:
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
Commenter  J’apprécie          30
Wonder Woman / Batman : La chute de Tir Na ..

Magnifique. Si je ne devais parler que d'une chose je ne parlerais que des dessins. Ils sont juste sublimes. J'adore les mythes celtiques et les voir mis dans un comics était superbe, les dessins respectaient vraiment l'histoire et le thème : la nature. Pour ce qui est de l'histoire : elle est différente de d'habitude. Moins de combats pour Wonder Woman et moins d'enquêtes pour Batman. Cependant il y a bien un mystère à résoudre et un méchant à remettre à sa place. Mais c'est un univers différent, magique, rafraîchissant, agréable. J'ai beaucoup aimé.
Commenter  J’apprécie          10
Wonder Woman / Batman : La chute de Tir Na ..

Retour sur WonderWoman Batman la chute de Tír Na Nóg.

J’ai trouvé ça moyen. On s’intéresse plus aux légendes celtiques ce qui est un peu le but de l’ouvrage mais Wonder Woman et Batman sont sous exploités. Je m’attendais à un peu plus d’action. On suit surtout l’enquête des deux protagonistes et encore le mot enquête est trop fort car Batman ne fait que des déductions.

En revanche, les planches et les couleurs sont plutôt très bonnes.

Un peu dommage. Je m’attendais à

mieux.
Commenter  J’apprécie          10
Hal Jordan - Green Lantern, tome 2 : Les sa..

L’annual est également un parfait exemple, avec un récit original et très intéressant mais traite encore une fois avec trop de complexité !
Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
Commenter  J’apprécie          10
Hal Jordan - Green Lantern, tome 1 : Shérif d..

Morrison et Sharp, pourquoi passer à côté ?

Et pourtant ça partait mal pour cette série: je n'aime pas le personnage d'Hal Jordan (il m'allait très bien en Spectre) et je n'aime pas le concept des Green Lanterns Corps et autant ne rien dire sur la multiplication des Lanterns sur Terre (ils sont quand même 6, si j'en n'oublie pas). Je trouve que ça dé-singularise le personnage, ça n'en fait qu'un parmi d'autres. Alors oui, le boulot du scénariste est de trouver sa particularité, mais ça donne du travail supplémentaire qui me semble inutile.

Une fois ça dit, ce premier volume (#1-6) est tout ce qu'on attend de Morrison in Space: des mots-concepts inventés, de l'envergure dans les menaces et les environnements et des moments abscons qui auront leur signification ici ou plus tard. Son Hal Jordan est un type qui fait son job sans fioriture, il sait ce qu'il fait, comment il a à le faire et même ce qu'il fait peut paraître dangereusement stupide, ça n'est absolument pas le cas.

Sharp se donne à fond. Il était déjà incroyable sur Wonder Woman mais il est encore meilleur ici. Chaque extra-terrestre semble être du jamais vu ailleurs et tout ce qui se passe dans l'espace ou sur les mondes fourmille de détails. Je regrette que le TPB ne soit pas en papier glacé pour avoir un meilleur contraste. C'est vraiment excellent.

Un bon scénario sur de fabuleux dessins, reste plus qu'à attendre le Vol.2.
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Liam Sharp (122)Voir plus

Quiz Voir plus

Des écrivains aux prénoms rares

Première question, facile: quel était le prénom de l’immense romancier Balzac ?

Eustache
Honoré
Maximilien

20 questions
158 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}