La steppe s'étendant dans toute sa beauté, si blanche et si pure, paraissait infinie. Plus rien n'existait d'autre que cette steppe magnifique et que cet univers mongol, harmonieux, poétique. Je ne me rappelais qu'avec difficulté le monde européen que j'avais laissé. J'avais beau imaginer comment les choses pouvaient se dérouler chez moi, ce que pouvait faire ma mère à cette heure-ci, mon père, ma soeur, mais c'était impossible. C'était trop loin et trop différent.