La journée d’un esclave n’offre pas le temps de se perdre dans les souvenirs. Nous n’avions ni espoir, ni mémoire du passé. Nous nous levions à l’aube – enfin, il faisait encore nuit. Nous grimacions tristement devant nos bols de bouillie remplis par une femme sale qui ne semblait jamais dormir. Nous traversions en silence le site où tous les volets étaient clos.