Malgré ce réquisitoire, la démarche de ce livre n’est en rien de diaboliser Bill Gates. Il s’agit plutôt de nous appuyer sur cette personnalité connue de tous pour illustrer une forme particulière de philanthropie qui – sous couvert de générosité – permet à quelques “super-riches” d’avoir la mainmise sur des domaines tels que la santé ou l’environnement, de renforcer le système néolibéral qui les porte, au mépris de l’intérêt général, voire de s’enrichir eux-mêmes via des montages financiers opaques.