AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

2.92/5 (sur 31 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Vaudreuil, Québec , le 13/01/1878
Mort(e) à : Vaudreuil, Québec , le 23/05/1967
Biographie :

Lionel Groulx est un prêtre catholique, professeur, historien, intellectuel nationaliste, écrivain et conférencier québécois.

Il fait ses études classiques au Séminaire de Sainte-Thérèse-de-Blainville (1890-1899). Il entreprend ensuite des études théologiques (1900-1903) tout en étant professeur au Collège de Valleyfield (1900-1906). Il est ordonné prêtre le 28 juin 1903.

De 1906 à 1909 il poursuit des études en philosophie et en théologie à l’Université de la Minerve (Rome) puis en littérature à l’Université de Fribourg (Suisse). De 1909 à 1915, il reprend son enseignement au Collège de Valleyfield.

En 1915, Groulx inaugure la première chaire d’enseignement de l’histoire du Canada à l’Université Laval de Montréal, chaire qu’il occupera jusqu’en 1949. Il enseignera également l’histoire du commerce, l’histoire générale et l’histoire du Canada à l’École des hautes études commerciales de 1915 à 1920 puis au Collège Basile-Moreau de 1927 à 1950. En 1943, il devient Chanoine honoraire du diocèse de Montréal.

En octobre 1920, il devient directeur de la revue L’Action française (dont il avait été l'un des collaborateurs de la première heure), organe de réflexion et de combat nationaliste. Il occupera cette fonction jusqu'au printemps de 1928.

Son souci constant d'améliorer les conditions des chercheurs en histoire nationale l'amena, en 1946, à fonder l'Institut d'histoire de l'Amérique française, puis, l'année suivante, la Revue d'histoire de l'Amérique française dont il devait diriger les destinées jusqu'à sa mort en 1967.

Une monumentale "Histoire du Canada français" en quatre tomes, publiés de 1950 à 1952, constitue la somme de ses recherches et de son enseignement.
+ Voir plus
Source : fides
Ajouter des informations
Bibliographie de Lionel Groulx   (34)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

La Grande Wikiphonie, une initiative de BAnQ, mobilise un réseau d'organismes, d'associations, d'instituts et d'entreprises oeuvrant à corriger les lacunes de Wikipédia en matière de francophonie – d'où le néologisme « Wikiphonie ». Voici la séance en ligne du 7 octobre 2020, le premier de quatre rendez-vous : - Mot de bienvenue - Jean-Louis Roy, président-directeur général de BAnQ - « L'histoire du Québec et de l'Amérique du Nord francophone dans Wikipédia : retour sur une expérience de Wikimédien en résidence » - Mathieu Gauthier-Pilote, chargé des projets numériques, Fondation Lionel-Groulx - « Amener les scientifiques de toutes disciplines à contribuer à Wikipédia » - Johanne Lebel, rédactrice en chef, Magazine de l'Acfas - « Enrichir et valoriser les contenus culturels grâce à Wikipédia, Wikidata, etc.» - Nathalie Thibault, conservatrice des archives, responsable de la gestion documentaire et de la diffusion numérique des collections, Musée national des beaux-arts du Québec Pour en apprendre davantage sur La Grande Wikiphonie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:BAnQ/La_Grande_Wikiphonie. *** Découvrez tout ce que BAnQ a à vous offrir! https://www.banq.qc.ca/

+ Lire la suite

Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
Lionel Groulx
Un peuple ne se sépare pas de son passé, pas plus qu'un fleuve ne se sépare de sa source, la sève d'un arbre, de son terroir.
Commenter  J’apprécie          170
Les fondateurs la veulent, comme ils la conçoivent alors, d'une vigueur qui sera faite d'abord d'unité, d'homogénéité. Toutes les provinces de France contribueront au peuplement du Nouveau-Monde, mais principalement, pour ne pas dire uniquement, les provinces du Nord-Ouest : l'Aunis, laSaintonge, l'Anjou, le Maine, le Poitou, le Berry, la Normandie, le Perche ; la Normandie surtout qui fournira les premiers et les plus forts contingents ; puis, en second lieu, le Perche d'où viendront les colons les plus industrieux, les plus aptes au défrichement.
Commenter  J’apprécie          60
Lionel Groulx
Un peuple qui fonde et développe son enseignement supérieur s'achemine vers la virilité intellectuelle.
Commenter  J’apprécie          70
Quand à quelques-uns l'on parle des ancêtres, des vieux Canadiens, « Ah ! oui », nous disent-ils, avec un air entendu, « ah ! oui, le capot d'étoffe à capuchon, la ceinture fléchée, les feux-follets, les loups-garous ! » J'espère vous démontrer que notre petite histoire contient quelque autre chose que ces éternels clichés, ces vénérables oripeaux, autre chose que le trappeur et le coureur de bois. Le paysage unique et invariable du Canadien en raquettes et encapuchonné, sur un fond de forêt où dansent des feux follets et des fantômes de loups-garous, peut convenir à certaines caricatures d'un Dr Drummond; il ne convient pas à la vérité.
Commenter  J’apprécie          40
N'en est-ce pas assez pour justifier nos recherches et l'importance que nous leur attribuons ? Un type français d'une physionomie originale s'est formé ici au cours du dix-septième et du dix-huitième siècle. Il prend place dans la catégorie des types humains appelés par les ethnologues « races historiques ». Mieux nous apprendrons à connaître ce type, à le suivre dans ses évolutions psychologiques, comme à déterminer exactement dans leur rôle, les facteurs de ces évolutions, plus vite s'éclaireront beaucoup des problèmes de notre histoire.
Commenter  J’apprécie          40
C'est l'histoire de ce jeune peuple que nous reprenons où nous l'avons laissée. Ce petit peuple, nous l'avons relevé, l'année dernière, blessé presque mortellement sur les champs de bataille. Nous l'avons suivi, convalescent, au fond de ses campagnes, dans ses foyers dévastés ; nous l'avons vu, sous l'épée du vainqueur, se livrant aux œuvres de reconstruction, avec une énergie tranquille, dans l'attente du destin qui serait fait à la Nouvelle-France.
Commenter  J’apprécie          40
Mon cher ami,
Vous me demandez ce que doit être, en vacances, la piété d'un membre de l'A.C.J. Je me demande, à mon tour, moi qui connais votre générosité et la noblesse de vos aspirations, ce que ma réponse pourrait bien vous apprendre que vous n'ayez quelque peu deviné. Mais enfin, vous souhaitez que je vous en écrive, et... je m'en vais vous en écrire. Ce n'est pas vous qui avez jamais considéré les vacances, comme une brèche, un arrêt total dans la vie du jeune homme, une solution de continuité dans le travail de son éducation . Vous n'avez pas cru, par exemple, qu'il est essentiel alors au bonheur d'un collégien de s'en tenir à la prière du matin et du soir, le plus souvent écourtée, et qu'on ne saurait sans grand dommage pour sa santé et ses parties de yacht, de base-ball ou de tennis, garder encore l'ennuyeuse habitude du chapelet, de la messe et de la communion quotidienne.
Commenter  J’apprécie          30
Vers 1940 le mal ne paraît pas encore visible à tous. Il se trahit peut-être dans l'impuissance de l'AJC à se reconstituer. Il apparaît aussi dans la faillite des regroupements que tente la jeunesse: Jeunesses patriotes, Jeunesses laurentiennes. Mais l'on est inquiet, on cherche des formules de vie, d'action. Et c'est pourquoi, sans doute, devant la carence de nouveaux chefs, on vient vers les hommes d'hier. La jeunesse continue, ce me semble, de me faire confiance, une confiance qui souvent m'émeut. Je suis de ceux qu'elle interroge, à qui elle demande le secret de l'avenir. Je lui réponds volontiers. Si redoutables que m'aient toujours paru les auditoires de jeunes, je les affronte, les trouvant si réceptifs. Et puis-je échapper à la réflexion angoissante et banale que les jeunes générations nous apprennent, par ce qui se passe en elles, de quoi demain sera fait ?
Commenter  J’apprécie          30
La liberté scolaire!. . . je n'ai pas écrit sans quelque émotion ces deux mots qui m'ont révélé le fond tragique de notre histoire. Jusqu'ici je vous ai parlé de libertés vitales sans doute, puisqu'elles furent la condition de toutes les autres. Il n'apparaissait point cependant que tel ou tel régime politique fût essentiel à notre survivance. Mais, désormais, puisque je vous parlerai de la liberté de l'école ou de la liberté de la langue, il faudra bien vous rendre à cette vérité douloureuse que nous, citoyens d'origine française, nous avons dû combattre en ce pays pour l'âme même de notre race.
Commenter  J’apprécie          30
L'on sait en France qu'en 1760 la métropole perdit un riche pays, une colonie qui avait les proportions d'un empire. Sait-on que la race française avait accompli là-bas, dans l'Amérique du Nord, le chef-d'oeuvre peut-être de toutes les entreprises coloniales ? L'oeuvre mérite cet hommage, si aucune ne fut conçue avec une pensée plus haute m ne fit s'épanouir une plus riche humanité. Aussi longtemps qu'au sens élevé du mot, coloniser, pour un pays, voudra dire transposer sur un territoire vierge, ses nationaux avec sa vie et sa civilisation, notre fierté à nous. Français du Canada, se plaira à saluer ce chef-d'oeuvre comme à retrouver, au front de notre jeune race, le sceau royal de la France du XVIIe siècle. Ce qu'Henri IV, ce que Richelieu, Colbert, Louis XIV voulurent créer au pays du Saint-Laurent, ce fut une force française, qui devînt spontanément, par le pli de son esprit et de ses institutions, par la ligne droite de son histoire, une force catholique.
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Lionel Groulx (18)Voir plus

Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20237 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}