Le superintendant Zondi se disait que son pays bien-aimé s’était laissé aller, qu’il s’était laissé prendre au piège de l’autosatisfaction : tout simplement parce que les Noirs avaient été libérés de l'apartheid sans violence, que la planète entière leur avait délivré un satisfecit et leur avait fait croire que toutes leurs souffrances allaient ainsi être effacées d’un coup de baguette par Magic Mandela.