Cette complaisance dans la souffrance paraît en effet une sorte de paradoxe. C’est elle qui est le véritable contraire de la révolte, beaucoup plus que l’abattement auquel nous l’ avions opposée d’ abord. Ici on ne cherche plus à rejeter la douleur hors de soi, mais au contraire à la maintenir et à la nourrir au fond de soi. C’est de cette douleur elle-même que l’on tire une sorte de volupté.