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Citation de enkidu_


Ahmad Sirhindî (m. 1031), à la fois canoniste hanafite éminent, et chef des Naqshbandî du N. de l’Inde, disciple de Semnânî (wahdat al-shuhûd ; échelle des couleurs perçues en extase), persécuté à la fin de sa vie par certains conseilleurs shî’ites de l’empereur Jihangir, a laissé deux avis juridiques motivés en faveur de Hallâj :

I. (II, 72 : réponse à Mhd. Sâdiq-b-Hâjj Mhd. Mu’min = 44e lettre) : « En disant ‘’Anâ’l-Haqq, Hy.-b-Mansûr Hallâj n’a pas eu l’intention de dire ‘’Anâ Haqq’’ ( = je suis Dieu), unifié avec Dieu, impiété qui lui eût mérité la mort ; le véritable sens de la parole est ‘’je suis néant (ma’dûm) et celui qui est (mawjûd), c’est Dieu… la silhouette d’ombre projetée a cessé d’apparaître hors de la personne divine qui l’a projetée…’’ tant son amour pour cette personne étant grand… les choses, selon les sûfis, sont des miroirs des apparitions divines, et non Son essence… le monde n’est pas un simple fantôme de l’imagination (comparaison de l’image reflétée dans le miroir ; du cercle décrit par un point mobile – objection du cadi Jalâl Agri : la réalité est une ou multiple ; une, selon les sûfîs, ou multiple, selon la Loi ? – réponse : ce n’est pas un dilemme, c’est le contraste coexiste entre le sens propre et la métaphore qui est multiple). » (tome II, p. 293)
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