Marie rêvait, au contraire, de l’amour parfait, de cet homme qui, un jour, viendrait la chercher, viendrait lui dire des mots qu’elle brûlait d’entendre. Elle aimait ses sœurs, mais elle étouffait dans cette auberge trop petite pour elle, dans cette vallée trop sage, entre la rivière et le couvent. Et puis, tous ces hommes qui, chaque soir, un peu trop avinés, la regardaient avec convoitise, tous ces hommes finissaient par lui répugner.