En réalité, l’acte d’écrire résultait probablement de cette passion dévorante qu’il avait pour les livres, pour l’existence, pour tous ceux qui l’entouraient. Mais dans les faits, Arthur ne s’était jamais posé réellement la question. Le désir était là, latent en lui, depuis toujours, lui semblait-il. Lire et écrire découlaient d’une même passion pour les histoires, pour l’évasion, pour les émotions ressenties, et il passait de l’un à l’autre avec un égal appétit, un même bonheur intrinsèque.