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3.91/5 (sur 244 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Louise Valmont est une autrice de romance.

"Play with me, tome 1", publié aux Éditions Addictives en 2016, est son premier roman.

page Facebook : https://www.facebook.com/LouiseValmontAuteur/

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Une série pétillante & des personnages attachants : la nouvelle romance de Louise Valmont !


Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
Le visage d’Ivy bascule en arrière au moment où elle se remet à respirer. Dans le même mouvement, ses poumons se soulèvent, assoiffés d’oxygène et sa bouche reste ouverte, comme si elle voulait happer l’espace autour d’elle. Son front se détend, ses narines s’ouvrent et tous les traits crispés de son visage semblent se détendre d’un coup, retrouvant en quelques secondes une couleur un peu plus rassurante. Inquiets, Stephen, Neil et moi l’observons, rivés au filet d’air qui entre et sort à nouveau librement de son corps.

– J’ai peur, murmure Stephen.

Sans un mot, Neil l’attire contre lui et lui offre un sourire réconfortant. Quant à moi, je retiens mon souffle.

Quand Ivy ouvre enfin les yeux, ses pupilles dilatées et le blanc de ses yeux strié de petits vaisseaux rouges sont effrayants. Mais elle sourit faiblement en nous regardant tour à tour. Soulagée, il me semble que je peux moi aussi enfin respirer normalement. Agenouillée devant elle, je caresse son front : la racine de ses cheveux est trempée de sueur.

– Tu m’entends ? dis-je, regrettant déjà de la faire parler.

Elle répond par un petit rictus, tente de dire un mot, puis elle murmure sans que je comprenne ses paroles. Elle est sous le choc.

Comme elle se met à frissonner, Neil tire la couette du lit pour la poser doucement sur son corps. Elle referme les paupières, épuisée, avec un pauvre sourire de remerciement. De gros cernes bleuâtres creusent le dessous de ses yeux. Même si elle semble aller mieux, son souffle rocailleux reste préoccupant.

– Il faut l’emmener très vite à l’hôpital, chuchote Neil. D’après ce que je lui ai décrit au téléphone, l’urgentiste pense qu’elle fait une violente réaction allergique. Elle va avoir besoin rapidement d’une deuxième dose d’adrénaline.

Quoi ? Elle est encore en danger ?
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Alors lentement j’extirpe l’une après l’autre mes mains cachées par le tissu avant d’agiter la gauche en l’air. Suivant mon mouvement, les yeux d’Emma s’arrondissent tandis que Nathan lâche mon épaule pour se mettre debout d’un bond. Nous fixons tous les trois en silence mon annulaire. Il porte un anneau en diamant : une alliance.
– Exactement la même que celle du mec endormi dans ma chambre, dis-je en remuant mes extrémités coupables en l’air, sauf que lui, il a une… boussole tatouée sur le dos de la main.
– Une rose des vents, murmure Nathan.
– Oh, bordel de merde, lâche Emma.
– Aïe, dit plus sobrement Nathan, ça, nous ne l’avons pas vu venir.
– Quoi ? Qu’est-ce que vous aviez vu venir alors ? Expliquez-moi au moins, dis-je en repoussant la conclusion abracadabrante à laquelle Nathan et Emma sont en train d’arriver tout comme moi.

Mais que je refuse d’imaginer comme possible.
– Allez, on reste calme, on ne se précipite pas pour interpréter un élément sorti de son contexte et en déduire quoi que ce soit, restons-en aux faits, nous raisonne Nathan toujours leader et rassurant.

Je continue à fixer les faits : mon doigt avec cette bague, aussi insolite que s’il appartenait à une autre, une femme qui aurait le souvenir de cette nuit. Une femme qui n’aurait pas fait une grosse connerie qui me ferait vraiment marrer si ce doigt appartenait à quelqu’un d’autre
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– Comment vas-tu ?
Quand Chase se penche vers moi pour m’embrasser, une bonne odeur de linge propre mêlée d’eau de Cologne l’accompagne, renforçant cette impression de franchise et de simplicité que j’apprécie chez lui.
Je lui souris, contente de le voir.
– Ça va, dis-je sans aucune envie de m’étendre sur mes états d’âme.
Qui ressemblent à Waterloo morne plaine.
Car depuis un mois, je suis comme anesthésiée. Bien sûr, mon corps fonctionne : chaque matin, je me lève, je vais au bureau, je vis, je parle, je travaille mais on dirait que ma tête n’est pas là. Les journées passent, cotonneuses, avec de temps à autre, des paquets de chagrin, de remords, et de culpabilité comme des gifles de vent sur la peau. Alors il me semble que je retombe…
Ma mère dit que je suis en convalescence. J’ai plutôt l’impression d’être atteinte d’une maladie incurable…
– Tu as l’air gelée.
Ça fait un mois que j’ai froid.
La main de Chase sur mon épaule me fait néanmoins du bien, amicale, solide et réconfortante. Aujourd’hui, nous nous sommes donné rendez-vous à la sortie de la station de métro 103St. C’est direct pour Chase en sortant du chantier de la Tour 88. C’est aussi sur ma ligne pour rentrer dans le Bronx, où j’habite désormais.
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À cet instant, je comprends que Neil est semblable à ces blocs de glace : une partie lumineuse à la surface, mais une énorme masse d'inconnu au-dessous.
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Il me semble que ce rendez-vous marque même une étape dans ce séjour : je reprends le contrôle des événements et de ma vie. Plus question de m’égarer et me laisser déborder par des émotions désordonnées : finies les attirances ingérables, les achats compulsifs, les accès de jalousie, et les envies de meurtres…
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- Bonjour Willow, moi c'est Jesse...

- Je sais qui vous êtes, Monsieur Halstead, dis-je froidement.


Un peu tendue, je m'immobilise devant lui. Blouson de cuir noir, chemise en lin, jean savamment déchiré et baskets dernier cri, toute son allure incarne un mix parfait de nonchalance et de solide assurance. Je le toise de tête aux pieds et... il est vraiment canon. Encore plus que dans mon souvenir.


En même temps, je ne l'ai vu que de nuit et bourrée... Ce qui n'aide pas l'objectivité.


Mais honnêtement, il est impossible de rester objectif devant cet homme : une star planétaire, un succès impressionnant, un talent démentiel... Mais aussi une silhouette d'athlète, des proportions parfaites, un visage d'ange. Au sourire imperceptible qui étire ses lèvres quand il voit que je l'observe, il est évident qu'il s'en rend compte.


Le genre concentré de beauté, teinté d'une certaine arrogance, plus un charme ravageur. What else?


Une voix grave et un regard bleu profond, couleur de ciel d'été, planté sur moi.

Je demeure imperturbable mais ma raison s'égare sur sa peau légèrement hâlée, ses joues qu'une légère barbe assombrit, ses cheveux épais ramenés en arrière. Sa mèche qui glisse sur ses yeux, sa bouche, ses lèvres...

Beau comme un dieu, version tentation!


Malgré moi, des images de ce rêve dont il était l'acteur principal viennent se superposer à l'Apollon bel et bien réel dressé juste en face de moi.

En plus, il a sa lyre à bout de bras, rêvassé-je une demi-seconde en apercevant soudain son étui à violon.

Mais ça suffit. Aussi beau gosse, bon musicien et sexy soit-il, il m'a tout de même plantée hier à Vegas... Et c'est à cause de lui qu'on en est aujourd'hui à vouloir divorcer.

Pourquoi est-il là? Est-ce que sa cohorte d'avocats attend sur le perron, grenades lacrymogènes au poing, prête à tout faire sauter pour défendre la réputation de leur star.

Pas question de me laisser intimider!

Tandis que je continue à le regarder sans un mot, des sentiments à connotation revancharde s'éveillent dans mon crâne : orgueil, fierté, vanité... dont le premier est de la satisfaction : Alors, il a trouvé le temps?

Et le deuxième : un évident soulagement. Cette histoire va pouvoir être réglée.
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Tout au plaisir d’y regoûter à présent, je voudrais que nos bouches ne se quittent jamais tant ce baiser est fabuleux. Cette fois, j’espère que rien ne va nous interrompre. Car jamais je n’ai connu une telle sensation de volupté, ni autant de douceur et de violence à la fois.
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- Lâche-moi, grondé-je.

Ses yeux s'écarquillent de surprise.


Sans détacher mon regard du sien, je prends appui sur la bibliothèque et me remets debout, repoussant une nouvelle fois son aide d'un geste brutal. Stupéfait, il ne bouge plus mais tous les muscles de son visage, de son torse, de son ventre et de ses jambes sont contractés.

Prêt à bondir.


- Explique-moi au moins ce qui se passe, demande-t-il d'une voix sourde.


Sans répondre, je le toise de la tête aux pieds : les cheveux en vrac, encore tout groggy de sommeil, en caleçon... Malgré toute la colère et le mépris que j'ai pour lui, je ne peux que constater avec dépit combien il est superbe. Dire qu'il y a peu, j'étais prête à me damner pour ce corps, ces yeux, cette fossette. Mais, à présent, je ne rêve que d'une chose : l'envoyer au diable.

Et qu'il y reste.


- Ce serait plutôt à toi de m'expliquer, dis-je dans un souffle haineux.

- Qu'est-ce que tu veux dire?

Sa voix me semble moins assurée.


- Tu me mens depuis le début, le coupé-je en le regardant droit dans les yeux.

Alors, d'un geste lent presque théâtral, je déplie ce qui reste de la photo et l'agite sous ses yeux. Son visage se décompose.


- Mais, comment as-tu.... commence-t-il.

Comme si cette question avait de l'importance.


- La seule question, c'est pourquoi Jesse? Pourquoi tu ne m'as rien dit?

Ses mâchoires sont si serrées qu'elles font trembler le bas de son visage.


- Pourquoi es-tu un putain de menteur?

Il blêmit sous l'insulte mais ne dit rien. Son silence me met en rage. A cet instant toute ma lucidité est revenue, exacerbée par la colère. Même la migraine semble avoir capitulé sous l'effet de ma fureur.


- Je ne sais pas ce que tu cherches, Jesse, ni ce que tu espérais, mais je peux te dire ce que tu es : un malade, une belle ordure, un faux jeton, un traître, un hypocrite.

Tu m'as menti, trahie et peut-être manipulée.

- Ce n'est pas ce que tu crois, dit-il d'une voix glaciale.

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Attrapant la bouteille de shampoing, il se rapproche de moi en souriant. Sans me quitter des yeux, il verse un peu de liquide frais sur mes cheveux puis, l'air concentré, commence à frotter doucement le dessus de mon crâne. Amusée, je souris en voyant les gouttes mousseuses éclabousser sa chemise, puis très vite, je ferme les yeux, goûtant le contact de ses mains et la caresse de l'eau sur mes épaules. Mais dès que mes paupières se baissent, malgré moi, des images de l'incendie réapparaissent, agressives et horribles.

Comme s'il les apercevait lui aussi, Jesse enserre mon visage de ses mains dans un mouvement tendre et protecteur.


- Reviens-moi, murmure-t-il doucement.


Sa voix est si aimante que j'ai envie de pleurer. Ces deux petits mots résonnent en moi étrangement, comme s'ils évoquaient ceux du passé, ceux qu'il a dû taire il y a cinq ans, parce que je ne pouvais pas les entendre alors. Mais, aujourd'hui, ils me guident dans le noir, comme une porte ouverte vers la lumière.

Luttant pour ne pas me laisser envahir par les mauvais souvenirs, je chasse alors les images des flammes en me concentrant sur les mains de Jesse sur ma nuque, mes épaules, puis le long de mon dos, mes hanches et mes côtés, avant qu'elles ne remontent sur mon ventre et frôlent mes seins pour atteindre mon visage. Ses doigts courent ensuite sur mon menton, mes joues, mes paupières et mon front avant de me repousser délicatement sous le jet de la douche.

Couverte de mousse, d'eau et de frissons, je me laisse couler dans un flot de sensations rassurantes. Car plus l'eau ruisselle sur moi, plus il me semble que les derniers vestiges de l'incendie disparaissent le long de mon corps et de ma tête, que ma peur accumulée et crispée comme une carapace fond enfin, définitivement diluée dans l'eau qui mousse à mes pieds. Ma chair entière se réveille. Petit à petit, je me sens complètement là, entière, en sécurité.


Le cauchemar flamboyant s'éloigne.
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Chapitre 1 : Petite fête entre amis
Norma

«…– En fait ici, c’est chez moi. Et c’est moi qui ai organisé la fête. Désolé si on t’a dérangée dans ta retraite, ajoute-t-il avec un sourire ravageur.
Piquée au vif, je lève les yeux au ciel. Ce qui me laisse le temps de respirer calmement, de me remettre les idées en place et surtout de réaliser que j’ai peut-être été un peu excessive en débarquant ici comme une furie… Presque légendaire auprès de mes amis, mon impulsivité est l’un de ces défauts que l’on maquille en « réactivité » ou « capacité d’adaptation » au cours d’un entretien d’embauche, mais qui, depuis quelques minutes, pourrait clairement me faire passer pour une hystérique aux yeux de mon nouveau voisin. Et quel voisin ! Je ne me suis peut-être pas présentée sous mon meilleur jour…
– Bon, mais puisque tu es là, profites-en, reste un peu. Amuse-toi, détends-toi…
– T’inquiète pas pour moi, je suis très détendue.
– Ça crève les yeux, ironise-t-il en remplissant une coupe de champagne. Allez, prends un verre, ça se fait quand on se rencontre pour la première fois entre voisins. Et c’est important, les relations de bon voisinage.
– Tu rigoles ? Tu organises une rave-party à vingt centimètres de mes tympans ? Pour moi, c’est de l’agression avant d’être des relations… m’énervé-je de nouveau, incapable de rester sereine face à ce type déstabilisant.
Sans prendre le verre qu’il me tend, je lui décoche un regard hostile. Il m’examine, sourire ironique aux lèvres.
– Je m’appelle Alec. Et toi tu es… ?
– La voisine du dessous ! Et je rentre chez moi retrouver Oscar et Edward. Salut, Alec, grincé-je en tournant les talons.
– Oh, tu pars déjà ? me demande la fille en short quand je fends le salon bondé. C’est dommage, les fêtes d’Alec sont toujours démentes ! Mais t’inquiète, il y en a tous les week-ends !
Merveilleux ! ...»
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