Soledad I,, vers 34-41, le jeune naufragé fait sécher ses vêtements au soleil. Passage admiré et commenté par Lorca.
Desnudo el joven, cuanto ya el vestido
océano ha bebido
restituir le hace a las arenas,
y al Sol lo extiende luego,
que, lamiéndolo apenas
su dulce lengua de templado fuego,
lento lo embiste y con süave estilo
la menor onda chupa el menor hilo.
Nu le jeune homme, tout ce que d'Océan
absorba son habit
aux sables il le fait restituer,
puis au soleil l'étend,
qui, le léchant à peine
avec sa douce langue de feu tiède,
l'assaille lentement, et sans violence
suce la dernière onde au dernier fil.
(Traduction Robert Jammes).