Il appuyait son corps contre le sien, sa bouche contre la sienne, comme s'il voulait par cet effort dément, merveilleux, fusionner avec Matari, pour toujours, pour qu'ils fussent toujours, toujours ensemble. L'amour, le doute, le chagrin, la peur se déversaient en lui comme quatre torrents formant une vaste cascade et se jetant, après une chute extatique, dans le grand océan qu'ils avaient toujours désiré rejoindre.