– Tu n’es pas d’ici !
Les pierres me catapultent
en dehors des présences
Qui me reverra devenue poussière ?
Les pollens d’une grappe
au miel
aux éclosions
m’enivrent me mélangent
à leurs tons d’éteule
Secouée secourue
le tilleul m’accueille
Dans l’ailleurs « d’ici »
les arbres connaissent mes aïeuls
(p. 67)