Stanley L. Miller, un étudiant du prix Nobel de chimie Harold C. Urey, bombarde pendant une semaine un mélange d’ammoniac, de vapeur d’eau, d’hydrogène et de méthane, qui imite l’atmosphère primitive, avec des décharges électriques simulant la foudre. Il reçoit sa récompense en y trouvant deux acides aminés, l’alanine et le glycocolle, ainsi que de nombreuses autres substances organiques qui, pense-t-on alors, ne peuvent être produites que par des cellules vivantes.