On ne fait jamais attention aux coursiers. On les prend pour des robots dénués de personnalité, avec leur cuir et leur casque de cycliste, tout juste bons a venir déposer un pli ou un colis, puis à repartir dans l’indifférence générale. De simples rouages dans le train-train quotidien.
On ne voyait aucune objection à se montrer grossier envers eux, comme s’ils avaient moins de valeur humaine que le commun des mortels.