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Citation de gabrielleviszs


Cette fois, je restai couchée, face contre terre, je n’avais plus le courage de me relever. Je me tournai légèrement sur le côté, juste pour bouger un peu et leur montrer qu’ils avaient réussi à me réveiller. Ma combativité, déjà si peu présente en temps normal, m’abandonnait petit à petit. Peu après, l’obscurité et le silence furent mes seuls compagnons.
Des jours et des jours s’écoulèrent me sembla-t-il, mais la notion du temps avait disparu complètement si bien que je ne pourrais pas le jurer. J’avais atteint depuis longtemps ma limite d’épuisement, je n’avais même plus la force de me relever. Je ne sentais plus mes jambes ni mes mains, la faim me tenaillait mais j’étais trop faible pour encore lutter.
Je m’abandonnai complètement.
Lorsque la douleur devenait trop insupportable, par moment, je suppliais encore … personne ne venait m’aider. J’implorai de me libérer mais, le temps passant, je crois que même un seul mot n’était plus compréhensible dans ma bouche.
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