Elle dit que ces aides dérisoires qui leur permettent à peine de survivre, mais auxquelles ils s'accrochent comme à des bouées de sauvetage, les alourdissent en les culpabilisant de vivre aux crochets de la société, en les humiliant jusqu'à leur ôter toute dignité. Elle dit qu’il n'y a pas pires sentiments que la culpabilité et la peur, des sentiments qui détruisent peu à peu, en les enfonçant dans la résignation.
Elle dit que pour se soulever, il ne faut rien avoir à perdre, qu'il faut avoir la rage et qu’il faut avoir l'estime de soi.