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Citation de Tancrede50


Autre grand fléau resté ancré dans la mémoire collective, la grippe espagnole et ses ravages planétaires à la fin de l’immonde boucherie de 1914-1918. […] Décrit par des milliers de témoignages, l’enfer des tranchées. […] Ah, la joie de ces colonnes de morts vivants quand au printemps 18, arrivèrent tout frais, tout beaux dans des uniformes si rutilants qu’on aurait dit des panoplies de gosses, arrivèrent 7 000 gaillards du Kansas. Aux salves de hourra et aux fraternelles accolades, l’accueil des Ricains porteurs d’espoir… Hélas, pas que l’espoir qu’ils semaient, mais le fatal virus… Les corps amoindris, poumons mités, ne résistèrent pas à l’infection, et la démobilisation répandit le désastre dans les populations guère plus fringantes après quatre ans de privations et de larmes. Le virus, identifié grâce à l’autopsie de cadavres gelés dans le Grand Nord, n’a plus jamais sévi.
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