A travers l'expérience directe-et la plus douloureuse-, j'ai acquis la conviction que personne ne survivrait à la disparition d'un être cher, un enfant surtout, si, au fond de l'âme humaine, ne surgissait l'intuition parfois diffuse, mais souvent fulgurante, que nous ne sommes pas totalement séparés. Sans l'assurance d'une réunion possible, l'arrachement serait intolérable. Le remède à la mort, c'est de ne pas croire à l'irrémédiable.