Citation de Orphea
Odin se mit à genoux, posa les paumes de ses mains sur le sol, baissa la tête, ferma les yeux et, à travers ce contact physique, descendit de lui-même pour plonger dans la terre. Il baignait dans la rugosité du sable et de la pierre, dans la splendeur des minéraux, qui l'accueillaient volontiers. Son être se fondit dans le magma incandescent, dont les bouillonnements devinrent les siens.
Alors, Odin fut pris d'un accès de fureur : il serra les poings et ses doigts s'enfoncèrent dans le sol. Il semblait tirer sur la terre, comme sur la crinière d'un cheval, l'ébranlant de haut en bas. Odin la chevauchait et, à chaque coup de rêne, parvenait à la faire trépider un peu plus et à la faire avancer sous la forme d'une onde sismique, un tremblement de terre lancé à la poursuite d'Ymir.
Alors, Odin fut pris d'un accès de fureur : il serra les poings et ses doigts s'enfoncèrent dans le sol. Il semblait tirer sur la terre, comme sur la crinière d'un cheval, l'ébranlant de haut en bas. Odin la chevauchait et, à chaque coup de rêne, parvenait à la faire trépider un peu plus et à la faire avancer sous la forme d'une onde sismique, un tremblement de terre lancé à la poursuite d'Ymir.
