La conception ancienne de la montagne-divinité se différencie largement de la conception bouddhiste, qui n'y voit qu'une occasion de pèlerinage. Dans le premier cas, la montagne est sujet, elle fait partie d'un monde animé. C'est la demeure de la divinité, et est une divinité en soi. Dans le second cas, la montagne est objet, simple décor, instrument rituel sur la voie de la libération spirituelle.