Si on y réfléchit, ne peut-on pas considérer que dans le suicide il ne s'agit pas de se donner à soi-même la mort mais d'essayer d'esquiver cette dernière ? En choisissant le suicide ne signe-t-on pas son refus d'une mort qui pourrait nous frapper à notre insu, sans notre consentement ? […] il faut distinguer : la mort, ce n'est pas le décès ni le trépas, c'est un mode d'être, c'est exister sous la lumière de la finitude. Tant que nous vivons, nous sommes mourants.