Marie-Antoinette au Comte de Fersen
J'existe encore, mais la journée du 20 a été affreuse. Ce n'est plus à moi qu'on en veut mais à la vie même de mon mari. Ils ne s'en cachent plus. Il a montré une fermeté et une force qui en a imposé pour le moment, mais les dangers peuvent se reproduire à tout moment. J'espère que vous recevez de nos nouvelles. Adieu. Ménagez-vous pour nous, et ne vous inquiétez pas sur nous.