Elle se savait incomprise par eux tous, ce qui renforçait son déchirement et le sentiment d’être écartelée entre ses deux terres, celle de ses racines, et l’autre d’adoption. Dans ses premiers courriers, elle justifia sa décision par le besoin vital de se ressourcer après toutes les tragédies traversées, dont la principale, la perte de son cher mari, Marius, mort au combat. Elle leur assura ne pas envisager une longue absence. Elle était sincère.