Je voudrais simplement, avant de m’en aller, avant de céder le passage, être cette femme occupée à chercher les mots qui relient. Les laisser venir, préférer le vrac, accueillir sans les brider les souvenirs et les émotions qui s’y mêlent et y jettent leurs couleurs. On n’écrit bien que quand on est habité. Chercher dans un décor changeant des permanences, un fil qui sent bon le chez-soi, le familier et l’avenir. L’à venir.