Silence forcé, bien souvent. Celui de Raoni, l’Indien médiatique, invité à faire sa danse de guerre au « Grand Journal », mais auquel on coupe la parole dès qu’il commence à évoquer la vraie raison de sa venue : la mort programmée de son peuple les Kayapos, envahi, déplacé, prolétarisé au nom du « développement » dont la face inégalitaire et cynique se révèle chaque jour.