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Critiques de Marie Liehn (4)
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Les fleurs du péril

Un livre que j'ai eu la chance de recevoir en service presse. Je remercie d'ailleurs l'autrice pour ça. J'aime vraiment beaucoup l'époque dans laquelle se passe l'histoire, cette atmosphère est très plaisante, sans parler de l'ambiance très conspirationniste. J'ai beaucoup apprécié Mélanos pour ma part. Je le trouve d'une douceur incroyable, d'une bonté digne d'un héros des anciens temps. L'histoire est bien écrite, je trouve le style de l'autrice facile à lire, avec une jolie plume et un bon choix de mots. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire au début, ça a débuté d'un coup je ne m'y attendais pas. Mais une fois lancée on se laisse entrainer et mener tout le long, c'est simple je n'ai pas réussi à le lâcher jusqu'à la fin. Je le conseille vraiment et je ne comprends pas le fait qu'il ne soit pas plus connu que ça.
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Et Phocée créa Marseille : Sîmos le Camus

« Elle ouvrit la porte qui donnait sur la cour. Le crépuscule tombait. La lune montrait son pâle reflet mais sa lumière n’inondait pas encore le balcon, ce balcon où, pour la première fois, le jeune homme l’avait embrassée. Maintenant elle portait son image en elle comme un besoin d’amour auquel aspirait tout son être. » Page 170



Après ce court passage, je commence ma chronique en vous parlant des Agents Littéraires que je tiens d’ores et déjà à remercier. Le concept est simple, réussir à faire connaître des auteurs et ouvrages jusqu’alors inconnus. Il existe une multitude de petites maisons d’édition dont les parutions passent inaperçues. Et je trouve ça fort dommage car ce sont bien souvent des romans très intéressant, qui ne rentraient pas fortement dans les normes marketing des plus grosses structures.



C’est donc le premier roman que j’ai découvert par ce biais et Marie Liehn, bien que l’auteur de déjà plusieurs romans, m’était complètement inconnu. Ses ouvrages ont tous un lien avec Marseille avec ce que j’ai pu en voir et l’auteur a l’air passionnée par l’antiquité grecque, thème qui m’intéresse beaucoup aussi. Ce roman c’est donc le récit romancé de la fondation de Marseille. J’avoue avoir eu quelques difficultés à accrocher, surtout en début d’ouvrage. La plume de l’auteur, bien que très agréable comme vous pouvez le constater dans l’extrait ne me permettait pas de rentrer dans le récit et même si je me suis plus passionnée pour l’histoire par la suite, je suis toujours restée un peu en surface. Ceci mis à part, j’ai passé un très bon moment. Je ne connaissais pas du tout le mythe de la fondation de Marseille, mis à part que ses origines étaient Phocée, j’avais donc tout à apprendre. Le roman est vraiment agréable pour ça, je ne me suis pas ennuyée et l’histoire est particulièrement romanesque. J’ai détesté Comanos mais à l’inverse je n’ai pas eu une grande empathie avec le protagoniste : Simos, Mélanos bien qu’assez peu présent a, en revanche, eu ma sympathie et les personnages de Gyptis et surtout Litavia m’ont beaucoup plus touchées.



J’adore voir la place de la femme dans l’Histoire et ce à toutes époques alors, quand je lis un roman comme celui-ci, il est vrai que j’aime avoir une héroïne forte et courageuse qui se bat pour ses convictions. De ce point de vue là, j’ai trouvé Lativia un peu trop passive à mon goût mais je ne peux pas en vouloir à l’auteur puisqu’elle ne fait que respecter la réalité historique dans laquelle la femme n’avait souvent pas d’autre choix que de rester soumise à l’arrière-plan. D’ailleurs, je pense vraiment que l’auteur a du effectuer de nombreuses recherches afin d’écrire son roman et ça se sent, autant au niveau de la culture grec de l’Antiquité que pour les termes maritimes. Je ne peux que saluer ça car on a vraiment l’impression que tout est vrai, je ne suis pas une spécialiste de cette période mais je ne pense pas qu’il y ait d’incohérences. Il y a aussi, bien sur, dans ce roman une histoire d’amour, vous avez pu vous en douter avec la citation que j’ai mise en début de chronique et j’ai trouvé ce côté du roman particulièrement réussi. L’auteur aurait pu très vite tomber dans une niaiserie qui m’aurait vite agacé et en fait pas du tout. Nous ne sommes pas dans une histoire d’amour à l’eau de rose et bien que ce soit le fond du roman, on ne trouve pas des pages et des pages de clichés.



C’est donc une bonne découverte même si je n’en garderais certainement pas un souvenir marquant. Je le conseille à tous ceux qui aiment la mythologie et l’Histoire et puis aux autres car, bien que je ne sois pas Marseillaise, c’est un thème très intéressant. Je ne mets habituellement jamais de notes comme je l’avais expliqué dans mon dernier bilan du mois (je crois …) mais pour cet ouvrage, mon plaisir de lecture (et non la qualité du livre, je rabâche) correspondrait à un 3,5 sur 5.



Je remercie sincèrement Les agents littéraires et les éditions La Lampe de chevet grâce à qui j’ai pu avoir la possibilité de lire cet ouvrage.
Lien : http://mivava.over-blog.com/..
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Les fleurs du péril

J’ai eu du mal à me lancer dans la lecture. Quand enfin, je me suis décidée à le lire, au bout d’une cinquante de pages, je me suis dit que j’allais abandonner. Il est vrai que j’ai voulu sortir de ma zone de confort avec ce titre (car je lis très peu de roman historique).



Pour moi, le début est lent et trop explicatif. Mais en plus, il y avait trop de personnages au noms difficiles, trop d’histoires parallèles et l’on évoque des Dieux que je confondais avec des personnages. (Oui parce que je ne suis pas très mythologie, ni romans historiques d’ailleurs). Et vous allez me dire que je n’ai pas mis de la bonne volonté ? Et je me suis dis exactement la même chose.



Après une cinquantaine de page, je me suis dit « Allez encore 50 pages et si vraiment, ça ne te plait pas arrête. »

Et là surprise, enfin, je suis entrée dans l’histoire. J’ai réussi à m’immerger. J’ai suivi l’intrigue et j’ai adoré les personnages. J’ai apprécié toutes les histoires parallèles qui se recoupent. Et Dieux que c’était bon…

Mélanos est un homme au grand cœur que tout accuse. Il est courageux, doux et si charmant. Sîmos est un personnage protecteur. Nirosia est une magnifique servante, cousine de Linéa. Elle-même fille du roi Comanos, frère de Gytis. Bref, vous l’aurez compris tous les personnages sont liés et les complots sont d’autant plus intéressants. Quand on a bien compris qui est qui, l’intrigue est magistrale et on n’arrive plus à quitter ses personnages. On avance dans des complots et dans des suspicions. Et j’ai adoré !

Cet ouvrage m’a fait penser aux romans qu’on lisait aux collèges/lycées, des classiques de la littérature. Je l’ai même adapté dans mon imagination sous forme théâtrale. Effectivement, on enchaine très rapidement les décors, en passant de situations en situations. On retrouve une famille et à la page d’après, on en suit une autre. On tourne les pages comme on pourrait changer de scènes. J’ai beaucoup apprécié.

La plume de l’autrice est riche. Elle a énormément de vocabulaire et j’ai beaucoup appris en la lisant. Merci pour les notesqui m’ont été très utile durant ma lecture. L’autrice s’est aussi bien nous parlé d’amour, de guerre, de complot et de compassion avec une telle intensité, que j’ai été submergé d’émotion par chaque situation.

Je me suis laissé séduire par le contexte historique, par les lieux que je découvrais page après page.

Une merveilleuse romance au cœur de ces conflits que j’ai littéralement affectionné. De la rencontre au mariage, du baiser à la nuit de noce, que c’était beau.



Après la lecture de ce roman, j’ai contacté l’autrice et elle m’a dit que « Les fleurs du Péril » était la suite de « Et Phocée créa Marseille ». Je comprends mieux les longueurs du début qui ne m’ont pas tout de suite embarqué dans l’histoire. Mais cela ne m’a pas empêché de comprendre l’intrigue sans avoir lu le premier tome. Toute fois, je suis de celle qui aime commencer par le commencement. C’est pourquoi j’ai envi de découvrir le premier tome.

Peut-être y avait-il des références historiques dont je n’ai pas parlé, peut-être y avait-il d’autres références que je n’ai pas notées. J’ai lu avec mon petit esprit de lectrice qui n’apprécie pas les romans historiques mais qui adorent complots, meurtres, guerres et romance. Et si vous êtes comme moi, ne vous fiez pas à la longueur du récit dès le début, poursuivez, je vous assure vous ne serez pas déçu. Et si vous adorez les romans historiques, je serai curieuse de connaitre votre avis sur ce livre.

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Les fleurs du péril

Plongez au cœur de Massalia en 580 avant J.-C. et suivez le jeune Mélanos, qui se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment.



Une écriture fluide et captivante. Des termes expliqués ce qui est très appréciable pour la compréhension du récit.



Je me suis attaché aux personnages dès le départ et je n'ai pas eu envie de les quitter.



De plus, quelques images ponctuent le roman.




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