Chaque été depuis sept ans, l'auto ainsi chargée traverse son petit espace de Méditerranée pour aller vomir ses occupants et son barda au milieu de nulle part. Les Jorand, après la dispute qui ne manquait jamais d'entacher ces heures de chargement méticuleux et presque mathématique, juraient que c'était la dernière année qu'on les y prenait. Et l'été suivant, on embarquait de nouveau avec une auto qui touchait terre. (p. 12-13)