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Citation de wentworth23


Dresser une généalogie, c'est un jour ou l'autre s'intéresser aux recensements nominatifs. Ils servent bien sûr à contourner des lacunes d'état civil en offrant de nouvelles pistes : un nom de jeune fille, un lieu de naissance... Mais ils étoffent aussi les biographies familiales car ils reconstituent les maisonnées, précisent le nombre de domestiques (même un modeste fermier pouvait en avoir), indiquent les moyens de subsistance (votre ancêtre âgé vivait-il «de la charité de sa fille» ? la veuve sans enfant attendait-elle les aumônes ?...), trahissent même parfois l'état de santé («imbécile», infirme), autant d'éléments que vous ne trouverez jamais ailleurs. Ils donnent aussi un aperçu complet du voisinage, brossant pour les villes l'ambiance d'une rue commerçante, d'un quartier étudiant, d'une avenue bourgeoise, d'une venelle misérable... Enfin, ils peuvent vous aider à résoudre des énigmes, montrant par exemple que la fille mère de 1845 vivait avec un concubin, que votre aïeul orphelin avait été élevé par son oncle et non par son grand-père, que tel héritier était un enfant trouvé, etc.

Centré en premier lieu sur les recensements des XIXe et XXe siècles, en partie numérisés aujourd'hui, ce guide vous explique de façon claire comment les consulter et quelles sont les précautions à prendre dans le cas de grandes villes ou de populations particulières (religieux, personnel d'un hôpital, d'une école, d'une prison ou d'une caserne logé sur place...).

On dit souvent que les recensements nominatifs ne commencent qu'en 1926 à Paris et qu'en 1836 dans le reste de la France. C'est faux, il en existe bien plus tôt, y compris sous l'Ancien Régime. Mais, avant ces dates, il n'y en a pas deux semblables. La recherche en archives s'apparente alors à l'ouverture d'une pochette surprise : les documents peuvent manquer, n'apporter que de maigres éléments ou bien davantage d'informations que les meilleurs recensements du XXe siècle. A Paris, précisons que des sources de substitution, moins détaillées, couvrent la période 1852-1900.

Par ailleurs, que ce soit pour l'Ancien Régime, la période révolutionnaire ou le XIXe siècle, prendre les termes «recensement de la population» dans le sens de «liste nominative» amène à consulter d'autres documents. Ainsi, les recensements militaires, électoraux ou fiscaux peuvent vous servir de façon similaire, même s'ils sont de qualité variable selon les époques. C'est aussi le but de cet ouvrage de vous faire découvrir ces fonds d'archives particuliers, en détaillant leurs apports en fonction de chaque période.

Enfin, une dernière partie aborde les recensements qu'il est possible de trouver à l'étranger, consultables sur place ou à distance par Internet selon les cas.

Pas à pas, en fonction du lieu, de l'époque mais aussi de ce que vous cherchez, ce guide vous accompagne dans votre démarche pour étoffer votre arbre généalogique, hors des sentiers battus de l'état civil et des registres paroissiaux.
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