A travers les larmes qui emplissaient mes yeux, je voyais son visage soucieux, son regard qui voulait me convaincre. Pendant un court instant, j'eus pitié de lui. Il refusait d'admettre que sa file pût être tricheuse, menteuse, sournoise. Le persuader de cette douloureuse et cruelle réalité ne ferait que lui apporter du chagrin sans pour autant résoudre la situation. Je n'en eus pas le courage. Mon indignation, ma colère disparurent, ne me laissant qu'une immense lassitude.