J’écoute le silence. Je n’y suis pas habituée. Au campement, le son est partout. Les tentes occultent la vue, mais laissent passer le reste : les disputes, les éclats de voix, les rires, les caresses, les respirations lourdes et les ronflements, les discussions à voix basse. L’intimité transpire à travers le tissu.