Je ne pleurais pas le père de Sonia, évidemment. Je ne le connaissais que du bout de la tête qui dépassait du fauteuil du salon. C'est l'image de mon amie désormais à moitié orpheline qui me désolait. Et l'idée que mon père était vieux, lui aussi, que les pièces de son coeur pouvaient à tout moment lâcher. La mort nous rend toujours un peu égoïste.