Le reste du temps c'était des humiliations avec les mots dits tout bas, pour abaisser ma mère, l'enfoncer, comme avec un maillet, comme les piquets de la toile du stand, il l'enfonçait toujours un peu plus, et elle se tassait ma mère, s'enfonçait, jusqu'à être enterrèe, la terre au bord des lèvres avec la peur des prochains mots, de la prochaine humiliation qui ferait rentrer la terre dans sa bouche et dans son nez. Elle s'enfonçait jusqu'à l'étouffement.