Au XXIe, pour l’instant, entre pornographie et pudibonderie, l’éros vital et naturel a bien du mal à trouver sa place. Nous sommes plutôt animés par des passions tristes que des passions joyeuses. Souvent nous pouvons nous demander où est passée ce que le philosophe de cette distinction, Baruch Spinoza, au XVIIe siècle appelait la vis existendi : la force d’exister et la force de persévérer dans notre être. De tenir sur notre désir.