Comme n’importe quel voyageur, elle craignait plus que tout ces bandes de malfrats errants qui n’hésitaient pas à recourir au meurtre afin d’obtenir l’or, l’argent ou les bijoux que pouvaient transporter les étrangers. Elle savait que leur ignominie allait souvent plus loin et des histoires horribles circulaient à propos de quelques malheureux qui s’étaient retrouvés le corps percé de part en part pour un quignon de pain ou une gourde à moitié pleine de petite bière. Le viol des voyageuses était aussi chose commune.