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3.58/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Krasnodar , 1919
Mort(e) à : Paris , 2005
Biographie :

Marina Antonovna Denikina (en russe : Марина Антоновна Деникина), connue sous le pseudonyme de Marina Grey, est une productrice d’émissions de radio et télévision, journaliste et historienne française née en 1919 à Krasnodar et décédée à Paris en novembre 2005.
Fille du général russe Anton Denikine, elle quitte la Russie en 1920 et s’installe en France avec ses parents. Elle était mariée à l’historien Jean-François Chiappe.
Elle a été couronnée à deux reprises par l’Académie française et par la Société des gens de lettres. Elle a également obtenu le Grand prix du roman historique Sola Cabiati. Elle retourne en Russie après la fin de l'Union soviétique, et obtient de Vladimir Poutine la nationalité russe. C'est avec son accord que les restes de son père furent transférées au monastère de Donskoï.

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Source : Wiki
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Lorsque les hommes sont fatigués de torturer l'idéologie, de lutter avec les abstractions, ils recherchent tout naturellement sinon le repos du guerrier, du moins celui de l'orateur.
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[...] ... Le chef de la police secrète d'Alexandre Ier, le général Sanglen, un homme d'expérience, jugeait ainsi le père de son souverain : "Paul Ier demeurera toujours pour nous une sorte d'énigme psychologique. Coeur sensible et naturellement bon, âme élevée, intelligence lumineuse, aimant l'équité et souvent mû par des passions chevaleresques, ne fut-il pas, néanmoins, un objet d'effroi et d'horreur pour ses sujets ?"

De nombreux historiens russes - les Soviétiques ne s'intéressèrent guère qu'à la politique de Paul Ier - ont tenté, surtout depuis le début de notre siècle, de résoudre cette "énigme psychologique", avec, pour résultat, la publication de biographies dont les unes s'apparentent à des libelles et les autres à des hagiographies.

L'un des précepteurs du jeune Paul, le professeur Epinus, chargé de lui inculquer quelques notions d'astronomie et de physique, nous livre une remarque intéressante : "Sa tête est intelligente, mais il y a dedans une sorte de mécanique ne tenant qu'à un fil ; casse le fil ; adieu raison, adieu bon sens."

L'accession au pouvoir a-t-elle rompu ce fil ? Est-ce là la réponse au problème que se pose, et nous pose, le général Sanglen ? Ce n'est pas sûr. La rupture d'un fil, aussi vital soit-il, ne saurait expliquer les variations d'un caractère qui oscillera de l'enfance à l'âge mûr, et, de façon de plus en plus imprévisible, entre la cruauté et la tendresse, la plus injuste sévérité et la clémence inattendue, l'arrogance blessante et des démonstrations d'une sincère humilité. ... [...]
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[...] ... Le général Bennigsen se refusant à dire - ou à écrire - davantage [sur l'assassinat du tsar], il me faut bien recourir à des témoignages indirects pour essayer de reconstituer ce qui s'était passé pendant la "minute" ou les "quelques minutes" que dura l'absence du général. Comme Sabloukov, qui connaissait tous les protagonistes de la tragédie, a rassemblé dans ses Mémoires les confidences recueillies "aux sources les plus fiables" (affirme-t-il) et en a retiré sa quasi-certitude, c'est à lui que nous allons nous référer maintenant, tout en usant, par précaution, du conditionnel.

Les injonctions que Bennigsen, avant sa sortie de la chambre impériale, avait adressées au souverain n'auraient eu que peu d'effet et Paul aurait continué à gesticuler et à crier. Nicolas Zoubov, passablement ivre, lui aurait ordonné :

- "Arrête de hurler comme ça !"

Et le géant à la force herculéenne aurait accompagné son ordre par une tape sur le bras du souverain. Celui-ci, fou de rage, aurait tenté de repousser la grosse main qui s'attardait de nouveau sur la manche de sa camisole de nuit blanche. L'ivrogne, serrant dans l'autre main - la droite - une lourde tabatière en or, l'aurait abattue brutalement sur la tempe du tsar. Paul serait tombé en perdant connaissance. Le valet du géant aviné - un Français -, qui n'avait pas quitté son maître de la soirée, aurait alors sauté sur le ventre du tsar et y aurait dansé. Un officier du régiment Ismaïlovski, dénommé Skariatine, aurait alors saisi le foulard du souverain suspendu au-dessus de son lit, l'aurait passé autour du cou du tsar et l'aurait étranglé. D'autres conjurés, eux aussi sous le coup de l'empire, soucieux de se venger d'un outrage, d'une offense subie, auraient continué à frapper violemment le corps et le visage du mort. ... [...]
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Là, Batz se heurte, d'abord, à Philippe d'Orléans qu'il considère déjà comme l'ennemi le plus farouche du Roi.
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