Approchez, nous dit-il toujours en souriant. Nous avançons, timides et, les yeux mi-clos, ouvrons grande la bouche. Doucement, presque religieusement, grand-père y dépose la friandise.
Une sorte d'eucharistie.
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Plus tard, bien plus tard, je devais apprendre que les figues et les dattes fourrées de noix que grand-père nous proposait systématiquement à chacune de nos visites s'appelaient des « mendiants ».
On ne devrait jamais apprendre certaines choses.