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Critiques de Mario Alberti (59)
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Mortemer

- Au secours, au secours !

Mon mari veut me tuer!

Celine, la jeune épouse court à perdre haleine dans le parc de l'abbaye de Mortemer.

Un homme la poursuit avec un coutelas, c'est le jeune marié...





Dans la salle, tous les invités dansent, chantent et boivent, en l'honneur de Céline et de Guillaume.

Même si un des convives regardait par la fenêtre, il penserait encore à une plaisanterie... car les mariés étaient costumés et s'embrassaient amoureusement, sous les bravos!





Ce glas qui donne le frisson, cette histoire de Dame Blanche, des moines cisterciens assassinés et de la Garrache ( une femme se transformant en loup garou à la nuit tombée !) ont hanté la mémoire des anciens du canton de Mortemer.





Ce souffle dans votre cou, alors que les portes sont fermées, cette chaise qui se déplace, dès que vous l'oubliez, cette lueur dans le parc...





Car la Dame Blanche a été immortalisée sur la pellicule, par la journaliste Muriel Motte en 1990. Un exorcisme a vraiment été fait, à l'abbaye de Mortemer en 1921. ( "Les légendes de Mortemer, Jacqueline Caffin, éditions de Castelet, 1986)

Mortemer existe réellement, dans l'Oise, près de Rouen et est l'un des lieux les plus hantés de la douce France.

Le dernier Mortimer, propriétaire de l'abbaye de Mortemer est mort, de la peste, en Irlande en 1425... Il n'a pas eu de descendance en réalité.





Alors, qui est ce Guillaume qui prétend gérer l'abbaye, et pourquoi poursuit-il Céline, avec une arme tranchante, pour leur nuit de noces?

Cela semble si vrai...

Le cri de Céline dans la nuit noire, ces hommes égorgés dans les souterrains et cette silhouette blafarde qui survole les lieux du drame...

Cette Dame Blanche ressemble tellement à la jeune mariée, nous le devinons clairement, mais Guillaume ne voit rien, il est aveuglé par la malédiction qu'il a créé en épousant Céline...





Les apparences sont trompeuses.

"Je ne crois pas aux fantômes, mais j'en ai peur!"

Marquise Marie de Vichy-Chamrond.
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Spider-Man and the Fantastic Four

La rencontre entre Spider-Man et les Quatre Fantastiques à eu lieu dans Amazing Spider-man 1 en 1963 alors que la carrière de Spidey ne fait que commencer.



Dès lors, les chemins de ces cinq personnages ne vont cesser de se croiser, pour se venir en aide mutuellement, a tel point que Spider-man est souvent considéré comme un véritable membre de la Famille Fantastique.

Marvel a eu la bonne idée de présenter dans ce premier volume Marvel Collector, plusieurs histoires courtes qui vont marquer nos cinq héros, renforçant les liens qui les unissent.



Nous avons donc quatre histoires datant de 2010, liées entre elles par un ennemi récurrent, puisqu’il s’agit du Docteur Fatalis, qui use et abuse de tous les stratagèmes pour créer toujours plus de problèmes.



En conclusion on a également droit a une aventure qui se déroule dans l’univers de Spider-man puis dans celui des Quatre Fantastiques et qui fait parti des classiques de 1980, avec une opposition aux fameux Terrifics.



Marvel sort donc ici le premier volume d’une nouvelle série en kiosque. Marvel Collector. Pour 5-6 euros, vous avec un tome de bonne qualité, avec une couverture rigide épaisse, 120 pages de lectures et des aventures de héros de bonne qualités.



Si les autres volumes sont de même qualité, cette collection va devenir intéressante.
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Mortemer

En empruntant cette Bd intitulée Mortemer, je pensais y trouver l'histoire de Mathilde de Normandie, enfermée par son père Henri Ier, dans une pièce du château et qui hanterait les lieux depuis sa mort ou encore celle de ces moines massacrés pendant la Révolution, ou celle de la Garrache, cette femme ensorcelée qui se transformait en louve les mois de pleine lune...

Autant de légendes qui perdurent encore à l'Abbaye de Mortemer, site historique envoûtant, dont les histoires de fantômes fascinent encore et toujours les visiteurs.





Mais ce n'est pas à proprement dit un retour dans le passé que nous propose Valérie Mangin mais plutôt une anticipation dans le futur.



En 2050, après la noyade de ses parents dans l'étang de l'abbaye, Guillaume en devient le principal héritier. Il souhaite développer ce lieu touristique et en faire une sorte de parc d'attractions. Un jour, il rencontre Céline, dont il tombe amoureux et à laquelle il propose de jouer la Dame blanche dans le prochain théâtre qu'il projette de mettre en place.

Tout ceci pourrait paraître assez banal si ce n'est quelques éléments inquiétants : les fantômes de l'abbaye, Mathilde et les moines, dérangent de plus en plus Guillaume dans son sommeil et Céline finit par lui avouer que ce sont ses quatre frères qui l'ont poussée vers lui afin de pouvoir mettre la main plus facilement sur le trésor de l'abbaye....





Tout en reposant sur les légendes de l'abbaye, cette histoire s'en affranchit quelque peu en imaginant l'histoire inquiétante de Guillaume, ce prétendu héritier.

Si j'ai aimé retrouver toutes ces légendes de l'Abbaye de Mortemer, je n'ai pas vraiment adhéré à celle de Guillaume mais je l'ai tout de même lu sans déplaisir. le scénario est très bien mené et les dessins évoquent parfaitement les lieux et l'ambiance apeurante du site. Guillaume, narrateur de sa propre histoire, personnage équivoque et assez trouble, entretient le mystère tout le long de l'album et maintient le lecteur en haleine...





Déçue, cependant, que cet album ne soit pas consacrée uniquement à Mathilde, la Dame Blanche, je me suis tout de même régalée avec l'annexe documentaire présentée par les auteurs de cette Bd : textes et photos retracent habilement l'histoire de l'Abbaye et de ses fantômes.
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Spider-Man and the Fantastic Four

Une compilation de quatre fascicules qui composaient une mini-série mettant en scène l'étonnant tisseur en rouge et bleu et les quatre fantastiques.



Ce premier gros morceau (je reviendrai sur lui plus tard) est suivi de deux épisodes d'une chose qui a très, très, très mal vieillie et qui suscite peu d'intérêt ou alors simplement pour voir toute la différence qui existe entre notre époque (mettons les vingt dernières années) et celle-ci aux dialogues insipides, à la médiocrité des sentiments exprimés, dignes des pires romans-photo de la fin des années soixante, au dessin d'une banalité assommante : les "artistes" copient, miment, reprennent, sont englués, dans des effets mis au point par les Jack Kirbi et autre John Buscema et n'en sortent pas, incapables qu'ils sont de se rendre compte que la pauvreté de leur imitation fait fuir le lecteur. Elle est peut-être là cette bande dessinée mécanique qui serait l'image en symétrie de l'écriture mécanique dont parle Edith Wharton. Ces quelques pages comparées à la première partie du livre permettent de se rendre compte de l'évolution phénoménale des comics américains en trente ou quarante ans.



Quoique... En fait d'évolution on devrait plutôt décrire cela comme un creux dans la vague "créative" des comics Marvel pendant les années 70 et 80. Ici, il saute aux yeux si on a le souvenir du style si particulier de Steve Ditko, de la fantaisie et l'invention avec lesquelles il animait les premières aventures de Spider-Man. Dans celles-là, il y a un scénariste, trois dessinateurs, des encreurs, des coloristes et tout ce monde s'est réuni pour obtenir un résultat d'une telle pauvreté que c'est à douter de la valeur du travail d'équipe.



Reste la première partie, plus intéressante quoique dans la même veine, celle du manque d'inspiration, si je peux dire puisqu'il s'agit de rentabiliser des "entre-deux", des interstices entre deux histoires anciennes de la continuité Marvel. Alors c'est bien fait, c'est plutôt bien écrit mais ça manque cruellement d'invention et les sauts entre les histoires ne sont pas si anodins que cela et ce n'est pas le fil rouge plutôt tiré par les cheveux (un faux Fatalis, voyageur du temps, qui voudrait être le vrai) qui rattrape le vide et l'inconsistance qui lie ou ne lie pas les quatre épisodes. Les dessins sont très bien, ceci dit. Excellents même, heureusement, on a au moins la satisfaction de l'œil mais on finit dans un flot de sentimentalisme familial (j'allais dire "cucu la praline" mais je crois que l'expression est passée de mode)... Je reste sur l'impression qu'il n'y a plus rien à raconter et qu'on écume les fonds de tiroir.
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Spider-Man and the Fantastic Four

Spider-Man and the Fantastic Four ou l'histoire mouvementée d'une relation inter-super-héroïque !

Ces deux "entités" que sont Spider-Man et les Quatre Fantastiques ont ainsi cohabité depuis longtemps à travers leurs aventures de super-héros, le fil rouge de ce comic est la particularité de leur relation fusionnelle.



Nous avons donc ici un comic de "deuxième découverte" disons : il ne met pas en scène les débuts de Spider-Man ou des Quatre Fantastiques, mais permet de comprendre leur univers concomitant sans en connaître tous les tenants et les aboutissants. Si le dessin peut déstabiliser de temps en temps par sa simplicité, saluons au moins de ce côté-là l'intérêt de la couverture, que je trouve très réussie.



Bref, un comic sans intérêt stratégique mais très intéressant en soi, qui a cette idée captivante de relier chaque histoire dispersée par un point commun à découvrir en fin de volume...
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Les chroniques de Légion, tome 1

Un grand merci, tout d'abord, à toute l'équipe de Babelio ainsi qu'à Masse Critique pour m'avoir fait découvrir cette bande dessinée.



Longtemps décriée, jugée (à tort) futile, la bande dessinée a réussi à se faire un nom et à prendre ses marques parmi la littérature. Art à part entière, elle délivre un message tout comme un roman. La difficulté réside dans la concision.



Lorsque j'ai vu cette BD proposée dans le cadre de l'opération Masse Critique, je me suis dit que c'était une bonne idée que d'avoir pris ce personnage qui nous est devenu presque familier maintenant, Vlad Tepes, alias Dracula, et de le mener dans une dimension fantastique. Bien entendu, il va de soi que le lecteur ne s'attendra pas à une reprise du héros de Bram Stoker. Toute la complexité était là. Mais l'amateur de BD ne s'y trompera pas et sera happé par l'histoire dès la première planche. Vient s'ajouter à cela le jeu sur les couleurs, très sombres pour les trois-quarts de l'album, allant du marron au rouge en passant par le noir. Le symbole du mal, du sang, de l'enfer est présent à chaque page. Il est le fil conducteur du voyage dans l'Histoire et dans le temps.



Pourtant, bien que tous ces facteurs soient réunis, je n'ai pas vraiment accroché. Tout d'abord, j'ai eu un problème avec la première partie: les dessins peu détaillés, légèrement évasifs, et la mise en forme - en vignettes larges - ne m'attirent pas. J'ai du mal avec cette conception panoramique qui, je le conçois, laisse le champ au décor de manière beaucoup moins restrictive que la case classique. J'ai préféré les dessins de la dernière partie de l'album, à partir de la page 44, plus lumineux et plus détaillés. Ensuite, il y a beaucoup de récitatifs, c'est-à-dire des petits encadrés qui racontent l'histoire et peu de bulles. Encore une fois, c'est un parti pris qui se défend et que je ne juge pas. J'explique seulement pourquoi je n'ai pas vraiment apprécié cet ouvrage.



Ceci dit, si vous aimez ce style, alors n'hésitez pas car le scénario est vraiment original.
Lien : http://livresetmanuscrits.e-..
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Morgana, tome 2 : Le secret des Kritt

Le récit de ce second tome se resserre sur les personnages de Morgana et Voorth, nous révélant ainsi des liens qui pourraient les unir. Mais quelle est la nature de ceux ci, la réponse viendra plus tard, même si la surprise n'est pas au rendez vous. On se doute bien de ce qui unit ces deux personnages là, au regard de la courte introduction du tome 1.

Reste à découvrir comment cette relation va évoluer et influencer les événements qui sont en train de se jouer.

Ce tome, intitulé Le secret des Krritt, en dévoile un peu plus sur les Arcanes et sur ce peuple ( ce sont les fameux hommes rats).

Certaines représentations graphiques empruntent clairement à l'Incal. On retrouve également cet emprunt ( une inspiration, une référence) dans les graphismes et le style global d'Alberti., qui rappelle vaguement celui de Moebius. Certaines cases sont toujours approximatives quand d'autres ( trop rares dans ce volume) témoigne d'une volonté de recherche de style.

Malgré ses défauts flagrants, cette série comporte quelque chose d'attrayant et d'attachant, que je ne saurai définir. En revanche, pour les amoureux du cycle d'Arthur, vous risquez d'être déçus si vous vous attendez à une histoire autour de ce personnage ou des légendes qui lui sont reliées. L'auteur s'est approprié certains personnages, et sans doute même quelques éléments de la légende mais le lien s'arrête là.

Encore que la suite de cette quadrilogie nous en dira peut être davantage.
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Morgana, tome 3 : Les deux phénix

Ce tome 3 marque la fin d'une trilogie, et annonce le temps des révélations et des affrontements.

Ce n'est donc pas une quadrilogie comme je le pensais, et je me doute que cette série ne verra jamais de suite au delà du tome 4, puisque celui ci date déjà de 2006.

À l'image de l'illustration de couverture, les graphismes s'améliorent grandement pour enfin prendre toute leur envergure et donner à cette histoire un véritable souffle graphique. Les scènes dans l'espace sont magnifiquement illustrées et les personnages comme les environnements ( mention spéciale pour les fresques et autres bas reliefs) regorgent de détails. J'ai l'impression que Mario Alberti a voulu soigné son dernier tome.

Côté récit, et bien comme tout bon dernier tome d'une trilogie, on obtient enfin les réponses aux questions qui se posaient, et les enjeux sont enfin révélés. La trame se focalise sur le personnage de Morgana, qui devient, évidemment, la clé. Mais l'auteur a l'intelligence de ne pas terminer son récit selon la voie qu'on pouvait attendre. En effet, celui ci reste ouvert sur le potentiel de l'autre personnage central dont le destin n'a pu être contrecarré, et qui va à coup sûr bouleverser ce qui est appelé dans l'histoire l'Écoumène. Sorte d'équilibre universel.

Je ne sais pas si cette série a marqué le monde de la bd en son temps, et de mon point de vue, elle ne le fera pas si vous vous sentez l'envie de la lire, mais les quelques qualités de celle ci justifient qu'on se la procure si on est curieux.

Comme je le disais pour le tome précédent, cette série a quelque chose d'indéfinissablement attrayant et attachant, cela tient sans doute en grande partie aux graphismes si particuliers et à l'atmosphère qu'ils génèrent. Les connaisseurs en légendes arthuriennes sauront reconnaître les références si tant est qu'il y en ait plus que ma pauvre culture n'a pu en voir.

En fait, on a vraiment envie de donner sa chance à cette bd car elle transpire l'effort louable en ne se contentant pas de rester dans les sentiers battus....
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Mortemer

C'est vrai qu'on pouvait s'attendre à mieux d'autant que l'idée de départ est très intéressante. Pas une fois, on ne frissonne de terreur ce qui est un comble s'agissant de nous faire vivre des lieux maudits où resurgissent des fantômes.



L'action se situe dans le futur en 2050 mais on a l'impression que cela aurait pu très bien se dérouler dans les années 1980. Par ailleurs, il manque quelque chose au niveau du scénario. Le graphisme est impeccable bien que les visages des personnages ne soit pas trop à mon goût.



Trop d'éléments un peu funky amenuisent le sentiment d'angoisse comme par exemple cette présentatrice de reportage TV tabloïd ou la transformation de cette abbaye en parc d'attraction à touristes. Il y a véritablement une erreur de casting dans la mesure où cette histoire qui aurait dû être horrifique sombre dans une comédie humaine ou dans un polar de facture moyenne.
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Le mur, tome 2 : Homo homini deus

Solal a réussi à pénétrer à l'intérieur de Eden mais l'autre côté du mur est loin d'être le paradis imaginé. Peuplé de zombies assoiffés d'énergie cet endroit est plus un enfer que le paradis.



Ce 2e tome est riche en flash-back pour nous faire comprendre comment est né le mur, les zombie et comment la Méditerranée est devenue cette étendue stérile. On peut faire le parallèle avec les problèmes actuels : la crise migratoire, l'enjeu écologique...

Il y a donc mal d'explications et la situation entre les hommes du Batard et ceux à l'intérieur du mur, dont Solal en train de chercher des médicaments, évolue peu.

L'univers post apocalyptique est assez intéressant et les personnages également bien qu'ils semblent à l'étroit dans 50 pages qui ne manquent pas de densité. Ca manque parfois de clarté et de moment plus calme où reprendre son souffle.
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Le mur, tome 1 : Homo Homini Lupus

Le futur n'est plus que débris et aridité. Solal et sa sœur tentent de survivre dans ce monde devenu impitoyable. Tous les deux espèrent une vie meilleure à Eden, mais avant cela il faut franchir le mur.



Une bande dessinée post apocalyptique qui démarre plutôt de manière classique mais qui n'est pas dénué de charme. Solal et sa sœur sont aussitôt attachants. Quand ils rencontrent la bande du Bastard, on ne sait pas si c'est pour le meilleur ou pour le pire. Eux aussi tentent de passer le mur et ils ne reculent devant aucun moyen, quitte à sacrifier quelques membres... En tout cas il y a de l'action, de suspense et de bons personnages.

Niveau dessin la lumière est jaune et sèche comme il faut dans un monde de poussière. Les ambiances sont bien rendus, la colorisation est sympa. Mais je trouve le coup de crayon un poil bordélique si bien que certaines cases ne sont pas facilement déchiffrable et que ça gâche par moment l'action qui n'est pas rendue de manière claire.
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Le mur, tome 1 : Homo Homini Lupus

Je suis désolé de le dire, mais l'originalité n'est pas de mise dans ce monde apocalyptique où la Méditerranée a été complètement asséchée. J'aurais aimé avoir des explications convaincantes pour savoir comment cela peut être possible. On est d'accord que le réchauffement climatique ou la pollution ont eu d'énormes incidences sur des mers fermées, mais globalement le niveau de la mer augmente à cause de la fonte des calottes polaires.



Pour le reste, on saura que l'initiateur du projet a ses entrées dans la famille de Vin Diesel, un acteur qui joue les gros bras au cœur tendre dans la plupart de ses films. Il en faut plus pour m'impressionner. Ce monde imaginé est un croisement de tout ce qui existe à commencer par le classique Mad Max. Il y a certes un peu de Terminator et de Walking Dead et un côté Divergente avec le mur. Bref, l'originalité ne sera pas de mise.



Certes, la fin du premier tome dévoile une surprise de taille, mais c'est également du déjà vu. A noter par contre un impressionnant graphisme qui en jette avec ses couleurs directes.
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Morgana, tome 4 : La voix des Eons

Je suis toujours embêté pour noter une bd à laquelle je n'ai rien compris. Suis je complètement passé à côté ou la bd est elle réellement mauvaise? je ne saurai me positionner. Aussi la note reflète plus mon incompréhension que la valeur réelle de la bd.

L'histoire fait suite à la première trilogie, nous retrouvons donc les trois personnages principaux, Morgana, Rosso et Voorth dans des considérations pseudo philosophiques et métaphysique, lorgnant vaguement avec les légendes arthuriennes. L'on voit même apparaître Merlin dont la caractérisation est loin de correspondre à ce que l'on connaît de ce personnage. Il y est question d'Objet, d'Unique, d'Ubique, d'unité mais qui ne peut se faire que dans la scission. Malheureusement, je ne peux vous en dire plus et je lance là un appel à l'aide. Si quelqu'un a lu et compris ce tome 4, qu'il ou elle se manifeste.

Cette bd datant de 2006, il est fort peu probable qu'elle connaisse une suite et cela n'aide pas à sa compréhension.

La note vaut également pour les graphismes que je considère particuliers mais dégageant une atmosphère atypique, et collant bien à ce genre de "récit".
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Cutting edge, tome 1

Cette lecture s'est révélée particulièrement pénible. J'ai décroché au bout d'un moment. Cela ne m'intéressait plus. Je me suis forcé à lire jusqu'à la fin ce qui est toujours un mauvais signe. Chez moi, cela casse ou cela passe.



A vrai dire, je n'ai pas compris grand chose. Les enjeux ne sont pas clairement expliqués. On se perd dans les dialogues et la multitude de personnages dans une espèce de conflit mental mené par une organisation secrète.



J'avoue être sans doute passé à côté de quelque chose. Or, tout ne peut pas plaire. Je me réserve une relecture un jour quand le temps aura passé car on ne sait jamais.
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Le mur, tome 3 : Homo Homini Spes

Alors que la bande du Bastard tente toujours de passer le mir, dans Eden la panique monte. Les zombies réussissent à ouvrir la porte qui les maintenaient enfermés. Les voilà à se reprendre, avides d'énergie...



L'ambiance est tendue d'un bout à l'autre de l'album avec cette impression que la situation ne cesse d'empirer. Un goût de fin du monde...

Les fils des personnages se croisent, leur passé se mélange et revient hanter le présent. Le Bastard gagne ainsi en humanité. Comme il le dit si bien dans la vie il n'y a ni méchant ni gentil. C'est plus complexe que ça.

Des personnages sympathiques et attachants, une ambiance à suspense et un monde post apocalyptique maîtrisé. Mais pourtant ça manque souvent de clarté, l'action n'est pas toujours facile à lire. Je ne sais dire si c'est à cause de la rapidité des enchaînements ou au dessin chargé, peut-être un peu des deux...
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Les chroniques de Légion, tome 1

Je ne suis pas tellement convaincu par ces deux tomes d'un récit qui se veut être une sorte de préquelle de la série Je suis légion. Pourtant, il y a, aux commandes, Mathieu Lauffray et Fabien Nury. Bref, cela avait tout pour me plaire. Certes, c'est efficace mais je n'arrive pas à accrocher aux destins de ces personnages avec deux frères Vlad et Radu qui se combattent. Ce n'est pas ce que j'ai lu de meilleur sur le thème des vampires...



On glisse d'une époque à l'autre sans qu'il y ait un lien pour nous accompagner tout en douceur et avec habileté. Le fait qu'il y ait également plusieurs dessinateurs sur le même tome (genre planche 14 à 25 par untel etc...) ne m'a pas vraiment enchanté en raison de la discordance de style pour une même histoire. Il est vrai que la série mère ne m'avait pas vraiment passionné. Cela se reproduit en l'espèce. En tout cas, il ne se passe pas finalement grand chose dans ce premier tome.



Le second tome est plus intimiste car il dévoile une psychologie propre au personnage de Vlad donc quelque part plus intéressant. Au final, cela reste un travail satisfaisant.
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Morgana, tome 1

La première chose qui frappe à la lecture de cette bd, c'est le mélange des genres. Ou le fourre tout, c'est selon!

À priori, d'après son nom, on doit se trouver quelque part dans les légendes arthuriennes mais l'histoire nous montre que ce n'est pas aussi simple. Les références ou les emprunts sont nombreux. On y voit des allusions au monde asiatique, notamment en ce qui concerne la formation armée de Morgana, mais également des allusions à la sf high tech. La présence de machine hyper sophistiquées, de matériels et d'armements ainsi que de vaisseaux spatiaux en atteste.

Il est donc difficile de se faire un point de vue sur l'ensemble tant il emprunte à plusieurs genres.

Une chose est sûre, nous suivons le personnage de Morgana dans sa mission de retrouver un artefact mystique. Elle est accompagnée de Merlin et de Rosso, un homme rat à 4 bras, et elle se retrouve propulsée en plein cœur d'une guerre.

L'histoire se laisse lire d'autant plus que le scénariste nous épargne pour ce tome 1 l'habituel tome de présentation. En effet, le lecteur est immédiatement projeté au cœur de l'action, même s'il peut jouir d'une introduction minimaliste laquelle par sa brièveté ne prendra son importance que plus loin dans ce tome. Mais l'auteur ménage sa monture et ne divulgue pratiquement rien quant à son personnage principal laissant ainsi le lecteur imaginer ce que bon lui semble.

Les graphismes ont quelque chose de superbe et de raté à la fois. En effet, ils sont très inégaux, certains visages sont complètement ratés, les traits sont grossiers et donnent l'impression que le dessinateur n'a pas voulu se fouler. Par contre certain gros plans sont magnifiquement travaillés et font preuve d'un détail impressionnant ( page 28 par exemple), témoignant d'un réel effort de la part du même dessinateur. J'ajouterai que le choix des couleurs opté par Mario Alberti donne une ambiance toute particulière à son histoire. La palette graphique est très atténuée, seul le rouge est criard et dénote avec le reste.
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Les chroniques de Légion, tome 1

Bien que les dessinateurs nous offrent quatre récits visuellement très beaux, j’avoue que le scénario m’a laissé une impression étrange.



Bon, comme je viens juste de le dire dans ce qui sert d’introduction à cette critique, les dessins de cette BD sont vraiment superbes. Quatre dessinateurs donc quatre styles. J’avoue une grande préférence pour ceux de Mathieu Lauffray (le premier récit) avec un très sombre et réaliste. Un petit bémol : Radu a parfois les yeux bleus et parfois vert (non, je n’ai pas détail chez vignette une par une).



Pour le scénario, j’avoue être resté un peu septique.

Si les deux premiers récits s’enchainent de très bien (d’ailleurs, cela pourrait être regroupé en un même récit, mais le dessinateur change), les suivants sont un peu plus perturbants. Les sauts temporels et les points de vue différents m’ont un peu perdu dans ma lecture (mort de Tepes, colonisation de l’Amérique, défaite de Napoléon à la Berezina, XIXe siècle victorien). Bien que des liens apparaissent clairement, j’ai eu un peu de voir à voir là où l’auteur voulait en venir. Surtout qu’avec les « changements » de corps, je ne suis jamais sûr de savoir à qui j’ai affaire.

Côté vampire, j’ai beaucoup apprécié son utilisation façon « vampirisation de corps ».



J’avoue que cette critique n’est pas très longue, mais je ne sais pas trop quoi dire d’autre.


Lien : http://0z.fr/sqjAx
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Les chroniques de Légion, tome 1

L'opération Masse Critique me donne l'opportunité de porter un regard critique sur une bande dessinée. Exercice un peu délicat... Les chroniques de Légion reprend le sujet archi-classique des vampires depuis Vlad Tepes. Ce premier volume est une mise en condition, qui présente les principaux personnages (Vlad et son frère Radu) et le mécanisme de passage d'un corps à un autre pour traverser les époques. Le traitement pictural met d'abord en avant la violence, puis suggère simplement. Les personnage sont pour l'instant de chair, et peu caractérisés me semble-t-il, sauf à déduire de l'hériatge de Dracula leur personnalité. A la fin de ce premier chapitre, le sujet est posé, l'ambiance créé, les couleurs et l'éclairage en tête pour suivre les aventures de ces personnages. Souhaitons qu'elles ne s'étirent pas en dizaines de volumes...
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Les chroniques de Légion, tome 1

Transylvanie, décembre 1476. Le tyran Vlad Dracula Tepes est vaincu par les troupes ottomanes et décapité. Son frère Radu termine dans les geôles du sultan, abandonné au milieu des rats en attendant une mort finalement pas si certaine que cela.

Quelque part sur l'Atlantique, mars 1531. La belle Doña Gabriella de la Fuente vogue sur l’océan en direction du Nouveau Monde, afin d’y épouser le conquistador Hernan Torres.

Moscou, janvier 1812. Le capitaine Armand Malachie déserte les troupes napoléoniennes, mal embarqués aux alentours de la Bérézina.

Whitechapel, octobre 1885. Victor Douglas Thorpe est convoqué par un Lord immensément riche, à la recherche d’un digne héritier.



Après quelques perles unanimement saluées par la critique, Fabien Nury renoue avec ses débuts en proposant une préquelle à son triptyque "Je suis Légion", paru chez les Humanoïdes Associés entre 2004 et 2007. Ce cycle de quatre tomes entreprend de raconter la genèse des deux demi-frères Tepes, avant leurs réincarnations durant la Seconde Guerre Mondiale.



Si le récit s’inspire du mythe de Bram Stoker et débute par la décapitation du prince de Valachie en 1476, Fabien Nury s’éloigne très vite des sentiers battus en proposant un récit qui voyage à travers les siècles. En conférant d’étranges pouvoirs au sang vampirique, il permet aux héros de transiter d’une âme à l’autre sans perdre leurs souvenirs et en conservant cette haine éternelle qu’ils se vouent. Si le survol rapide des incarnations successives ne permet pas vraiment de s’attacher aux différents hôtes, ce fil rouge sang, ponctué d’une voix-off efficace, permet néanmoins de développer les psychologies de Vlad et de Radu au gré des existences empruntées.



En s’appuyant sur quatre dessinateurs issus de pays différents, qui se passent les crayons au fil des changements d’époque et de lieu, le graphisme accompagne brillamment les différents sauts de cette entité diabolique nommée « Légion ». Si la couverture et l’introduction sont l’œuvre du Français Mathieu Lauffray, l’Italien Mario Alberti s’occupe de la traversée en bateau, le Chinois Zhang Xiaoyu signe la déconvenue de l’empereur Napoléon en Russie, tandis que l’Espagnol Tirso illustre le passage londonien qui conclut ce premier volet. S’ils empruntent des styles graphiques distincts, ils parviennent néanmoins tous à installer cette ambiance sombre et pesante, qui souligne la présence de ces immortels, engagés dans un duel fratricide.

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