Quelques semaines plus tard, Amar a graffé tous les martyrs sur le mur qui borde la rue. Il leur a donné un visage et un nom. Et des ailes d'ange, quelle que soit leur confession. Tu dois comprendre que c'était très important pour nous car, sans ces dessins, personne n'aurait su. Pas une chaîne de télévision grand public n'en parlait...
Et c'est comme ça que les graffeurs ont commencé à devenir les chroniqueurs de la révolution.