A la fin du XIIe siècle, la littérature arthurienne en langue française connaît un essor sans précédent. Chrétien de Troyes apparaît alors comme le principal maître d’œuvre de ce bond en avant, qui fixe à jamais les personnages, les motifs et les lieux du roman de chevalerie. Son rôle dans l’évolution des lettres est donc capital. C’est pourquoi depuis un siècle la critique unanime formule des louanges dithyrambiques sur son compte : « l’un des grands noms de la littérature française et certainement le plus éminent de la littérature arthurienne.