- Ici, on vous fait la gueule si l'on a autre chose que des dollars. Ou des coupons de touriste. Est-ce que j'ai l'air d'un connard de touriste ? Il fouilla dans ses poches, en tira des billets tout froissés. Il en brandit une poignée. "Des zlotys". Il en brandit une autre "des forints" Vous vous rendez compte ? J'ai suivi ces deux là depuis le Savoy. Je croyais que c'était des Italiens, figurez-vous que c'était un Hongrois et un Polonais.
- Il devait faire rudement sombre, dit Arkadi.
- Quand je m'en suis aperçu, j'ai failli les tuer. J'aurai d'ailleurs dû le faire pour leur épargner le peine d'essayer de vivre avec des forints et des zlotys. (p. 14)