Je m’étais promis à moi-même, qu’un jour, malgré mon infirmité, je serais un homme comme les autres. Respecté. Admiré. Et même envié. C’était mon but et je pouvais l’atteindre en m’inscrivant à la faculté de Droit. J’ai choisi le Droit criminel, parce que c’était le moyen le plus rapide. Maintenant, on me respecte. Il y a, dans cette ville, des magistrats qui ont peur de moi et des hommes politiques qui me haïssent. Mais ils me respectent tous.