Et un jour, j’ai su qu’elle était là. Que ma sœur et mon frère étaient également revenus, tenus par leur serment. Ma flamme de vie s’est mise soudain à brûler plus intensément. Tu sais, en hiver, l’atmosphère que l’on respire dans la hutte est chargée de fumée, lourde d’odeurs corporelles. Elle pue, mais tu ne t’en rends pas compte. Et lorsque tu sors, que tu inhales l’air propre et glacé du matin, alors tu inspires à pleins poumons et tu te sens brusquement plus vivant. Cela ressemble à ce que j’ai pu éprouver. On me sortait de ma cage, enfin.