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Citation de Cielvariable


Depuis quelques jours, Cesare ne quittait presque plus l’écurie. Sa jument préférer, Starlight, était pleine, et tant qu’elle n’avait pas mis bas, il se devait de rester près d’elle. Il allait jusqu'à dormir sur la paille dans la stalle voisine ; résultat, ses cheveux châtain viré au blond a cause de la poussière et ses vêtements le grattait.
Après avoir avalé son dîner avec un lance-pierre pour retourner a l’écurie en quatrième vitesse, il pensa la jument grise en sifflotant entre ses dents. La crinière de Starlight était argentée au crépuscule et, quand Cesare la peignât, la jument le rabrouât en soufflant à travers ses naseaux. Elle s’agitait dans sa stalle.
La famille de Cesare vivait non loin de l’écurie du Bélier car le père, Paolo, était maître d’écurie du douzième du bélier. Il avait confié à son fils la responsabilité de veiller sur Starlight et Cesare voulait se montrer digne de cette mission.
- c’est pour bientôt, ma beauté, lui murmura-t-il,
Et la jument hennit comme si elle acquiesçait, hochant sa tête blanche dans la pénombre de l’écurie.
Les autres chevaux s’agitaient, eux aussi. Ils avait tous du sang arabe et était très nerveux. Le Bélier ne s’intéresser qu’aux chevaux de course. Dans la stalle situer en face, Arcangelo, un jeune hongre alezan, tressaillit dans son sommeil et remuât les oreilles ; sans doute rêvait-il d’une victoire.
Cesare se couchât sur la paille pour dormir et lui aussi fit des rêves de victoire. Il rêver la même chose, jour et nuit : Monter le cheval du Bélier lors de la course des étoiles et la remporter.
Un petit chat gris se frottât contre la porte de l’écurie et s’approchât a pas feutré de Cesare. Il se nichât dans le creux de son bras et se mit à ronronner.
Un peu avant minuit, du bruit se fit entendre à l’intérieur de l’écurie. Starlight ne tenais plus en place. Cesare se réveillât et sentit immédiatement la présence de son père. C’était agaçant, à force. Paolo savait toujours quand on avait besoin de lui, et où. Il avait apporté une torche. Il la coinçât dans une applique installer en hauteur afin que d’éventuelles étincelles ne mettent pas le feu a la paille. Cesare se levât d’un bond, délogeant sans le vouloir le chat qui allât faire sa toilette plus loin.
Dans la lumière dansante de la torche, le père et le fils s’occupèrent de la jument avec douceur. Elle était arrivé a terme. L’opération se déroulât sans problème ; ce n’était pas la première fois qu’elle mettait bas. Mais quand le poulain glissât dans les mains de Cesare, celui-ci eut un mouvement de recul comme si il s’était brûlé.
- qui as t’il ? Chuchotât Paolo.
On aurait dit que l’écurie elle-même retenait son souffle.
- je ne sais pas, répondit Cesare. Tu ne sens rien ? Ce poulain a quelque chose de différent. Quand je l’ai pris, j’ai ressentit un choc… Comme un éclair dans le ciel
Starlight tournât sa jolie tête pour lécher sa progéniture. C’était une pouliche. Sa robe était d’un noir profond, aussi dense que la nuit au-dehors, ou les cloches de l’église sonnaient minuit. Elle se levât d’un pas hésitant, cherchant a l’aveuglette le lait de sa mère, comme n’importe quel nouveau né.
La porte de l’écurie, laissait ouverte par Paolo, s’ouvrit en grand sous l’effet d’une bourrasque. Un rayon de lune vint frapper la stalle. Cesare ne put retenir un cri. Dans l’éclat argenter de la lune et la lueur dorée de la torche, la pouliche qui venait de naître ressembler a un animal mythique.
Le petit animal aux longues jambes fine, occuper a téter sa mère, sécher rapidement dans l’air doux de la nuit. Avec sa robe d’un noir brillant, on devinait qu’il deviendrait un excellent cheval de course. Mais ce n’était pas tout. Alors qu’il tester ses muscles tout neuf et prenait de l’assurance sur ses jambes grêle, il fit jouer ses épaules et de son dos jaillirent deux ailes noire et luisante, de la taille de celles d’un jeune cygne !
- Dia ! S’exclamât Paolo. C’est arrivé ! à nous ! ici, dans le Bélier, un cheval ailé est né !
Même le chat gris s’approchât pour voir de plus près. Et Cesare remarquât soudain que tous les autres chevaux, y compris Arcangelo, étaient réveiller et regarder la pouliche. Un sentiment violent s’emparât de lui. Il ne savait pas si il devait pousser des cris de joie ou fondre en larme. Il savait seulement qu’une chose magnifique venait de ce produire et que sa vie ne serais plus jamais la même.
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