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Citation de Cielvariable


Lady, tout comme Ken, assistait à ce spectacle, tendue et tremblante d’émotion. Les poulinières aussi, sans bouger, suivaient la course des yeux.

Comme elle courait, cette petite pouliche ! Rocket trottait avec nervosité, allant et venant, près des poulinières; Banner fit demi-tour et se précipita sur Rocket. La pouliche passa devant Ken, comme un éclair; il vit des yeux effrayés au milieu d’une crinière flottante, des jambes minces, et pendant une fraction de seconde, ces yeux apeurés lui adressèrent comme un appel. Il fit faire volte-face à sa monture et suivit la petite alezane. Un coup d’œil jeté en arrière lui montra Rocket repartant au galop, Banner à ses trousses; puis elle s’arrêta; le grand corps de l’étalon s’éleva au-dessus du sien et la masse unique des deux chevaux se sculpta sur le ciel orageux.

[…]

Le poulain de Rocket — un yearling, une pouliche — la sienne à lui. Il n’avait pas eu à la choisir, elle s’était donnée. Elle lui appartenait parce que d’un regard elle lui avait demandé secours. Elle lui appartenait à cause de sa beauté sauvage, de sa vitesse, et parce qu’à sa vue, à sa seule pensée, il sentait faillir son cœur.
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