(...) je fis la connaissance de l'importante colonie d'exilés haïtiens dont le grand poète Jean Brière, tellement courtois et affable. Dans cette compagnie j'appris à faire le parallèle entre le sort d'Haïti et celui des pays africains. Ils souffraient des mêmes maux : incurie et tyrannie de leurs dirigeants qui ne se préoccupaient pas du sort de leurs peuples. Corruption généralisée de la société. Ingérence des pays occidentaux qui n'avaient que leurs propres intérêts à coeur. (p. 155)